We apologize this page has not been translated yet. You can use this tool to browse our website in any language.

Tutti concerti

Ateliers solistes

Tout au long de l’année, l’Orchestre-atelier de la HEM offre aux étudiant-e-s en direction d’orchestre un espace d’expérimentation unique. Ce concert en dévoile les coulisses : véritable laboratoire artistique, il propose au public de rencontrer de jeunes solistes sélectionné-e-s lors d’auditions internes.

Pour nos cheffes et chefs en formation, le défi est majeur : diriger un concerto requiert une précision constante et une grande souplesse pour maintenir l’équilibre subtil entre soliste et orchestre. Garants et garantes de l’unité musicale, ils et elles doivent à la fois s’effacer et tenir l’ensemble, favoriser une écoute mutuelle sans jamais imposer leur présence.

WOLFGANG AMADEUS MOZART
Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 297b

CAMILLE SAINT-SAENS
Concerto pour piano n°2 en sol mineur, op. 22

FELIX MENDELSSOHN
Concerto pour violon en mi mineur, op. 64

Étudiant-e-s en Master soliste de la HEM
Étudiant-e-s de la classe de direction d’orchestre de la HEM
Orchestre-atelier de la HEM

Wolfgang Amadeus Mozart — Symphonie concertante

pour hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 297b

Le compositeur
Mozart (1756–1791) incarne le classicisme viennois : une écriture limpide, un sens du théâtre et une science incomparable du chant instrumental.

L’œuvre
Quatre vents solistes — hautbois, clarinette, cor, basson — dialoguent avec l’orchestre dans trois mouvements qui alternent énergie, lyrisme et virtuosité. La tonalité de mi bémol majeur met en valeur la chaleur des timbres ; chaque instrument trouve sa voix sans jamais rompre l’équilibre d’ensemble. On y entend l’art mozartien de la conversation musicale : répliques soignées, phrasés chantants, transparence des textures.

Un pur plaisir de couleurs et d’équilibre.

Camille Saint-Saëns — Concerto pour piano

en sol mineur, op. 22

Le compositeur
Saint-Saëns (1835–1921), pianiste et compositeur d’une clarté exemplaire, allie élégance française, sens de la forme et brio sans ostentation.

L’œuvre. En trois tableaux très lisibles : ouverture ample et noble comme un prélude improvisé, mouvement central vif et léger, finale en tarentelle irrésistible. Le piano mène le récit avec panache ; l’orchestre répond avec précision et esprit. Le résultat est spectaculaire mais toujours clair, du premier élan jusqu’à la conclusion étincelante.

Un grand classique qui conjugue énergie, élégance et virtuosité lumineuse.

Felix Mendelssohn — Concerto pour violon

en mi mineur, op. 64

Le compositeur
Mendelssohn (1809–1847) marie l’héritage classique à une sensibilité romantique : lignes nettes, poésie du chant, sens des transitions.

L’œuvre
Le soliste entre sans préambule et les trois mouvements s’enchaînent sans pause, donnant une continuité très moderne à l’ensemble. Le premier mouvement respire une cantilène généreuse, structurée par une cadence intégrée ; l’Andante offre un climat tendre et intime ; le final bascule en mi majeur, vif et lumineux. Un concerto à la fois direct, chantant et d’une grande finesse d’orchestre.

Un incontournable du violon, aussi immédiat qu’inépuisable à l’écoute.