Une journée à Venise

Voyage sensoriel au cœur de la Sérénissime

À travers une narration sonore et musicale, Une journée à Venise vous plonge dans l’atmosphère vibrante de la Sérénissime à son âge d’or. Des canaux aux palais, au crépuscule du XVIe siècle, vous découvrirez la fusion unique entre vie urbaine, dévotion religieuse et innovation musicale qui caractérisaient cette époque : une expérience immersive qui reconstitue les sons et les musiques des ruelles, des processions et des églises de Venise.

Porté par le Grand Ensemble Renaissance de la HEM et placé sous la direction de Stefan Legée, sacqueboutiste et spécialiste de la musique ancienne, ce spectacle vous invite à revivre cette période comme si vous y étiez. Stefan Legée enseigne la sacqueboute à la HEM Genève, où il transmet à ses étudiant-e-s l’art des sonorités renaissantes et la passion de l’interprétation historique.

Au programme, les pièces de Orlando di Lasso, Giovanni Bassano, Giovanni Gabrieli, Alessandro Grandi, Andrea Gabrieli, Adrian Willaert, Biagio Marini, Tarquinio Merula, Giovanni Croce, Claudio Monteverdi

Direction, Stefan Legée
Grand Ensemble Renaissance de la HEM

En collaboration avec ARTeM (Accompagnement et Réalisation Technique pour les Musiciennes et Musiciens)
ingénieurs du son, Christophe Egea
Régie musicale et enregistrement, Samuel Albert

Programme musical

I. La répétition
1. Adrian Willaert – Ricercare
2. Orlando di Lasso/ Giovanni Bassano – Diminutions sur Susanne un jour
3. Adrian Willaert – Ricercare

II. L’Ospedale San Lazzaro dei Mendicanti
4. Giovanni Croce – Beati qui iniquitas
5. Tarquinio Merula – Canzonetta spirituale sopra alla nanna
6. Giovanni Croce – Regina ceoli

III. Office à la Basilique San Marco
7. Alessandro Grandi – O quam tu pulchra es
8. Giovanni Gabrieli – Canzon pian e forte
9. Andrea Gabrieli – Jubilate deo

IV. Soirée au Palazzo…
10. Adrian Willaert – O dolce vita mia
11. Claudio Monteverdi – Si ch’io vorrei morire
12. Tarquinio Merula – Confiteor tibi sopra alla Ciaccona

Textes / Giovanni Croce – Beati qui iniquitas (n° 4 du programme)

Beati qui iniquitatis suae
remissionem consequuntur plenam
& beati non minus sunt habendi
quorum obtecta sunt peccata cuncta,

peccatum meum tibi notum feci
& remisisti impietatem meam
pro hoc a te, ô summe Deus meus,
omnis sanctus orat, dum tempus ad est.

Tu es arx mea praesidiumque meum,
libera me Deus, quod benempotes, libera me
ab inimicis meis, ne me absumant.

Multi dolores, ob iniquitates,
impium sequuntur, in te qui sperat pacem habet,
gaudete recti corde.

Heureux ceux qui obtiennent le pardon complet de leurs iniquités,
et heureux encore plus ceux dont tous les pé
chés sont couverts !

Je t
ai fait connaître mon péché, et tu as pardonné mon impiété.
C
est pourquoi, ô mon Dieu très-haut,
que tout saint te prie tant qu
il est temps.

Tu es ma forteresse et ma dé
fense, délivre-moi, ô Dieu, car tu en es capable ;
d
élivre-moi de mes ennemis, de peur quils ne me consument.

De nombreux malheurs accompagnent les méchants
à cause de leurs iniquités
Celui qui esp
ère en toi trouve la paix. Réjouissez-vous, vous qui avez le cœur droit !

Textes / Tarquinio Merula – Canzonetta spirituale sopra alla nanna (no 5 du programme)

Hor ch’è tempo di dormire
Dormi figlio e non vagire

Perchè tempo ancor verrà
Che vagir bisognerà.
Deh ben mio, deh cor mio,
Fa, fa la ninna, ninna na.
Chiudi quei lumi divini
Come fan glaltri bambini
Perchè tosto oscuro velo
Priverà di lume in cielo.
Ora prendi questo latte
Dalle mie mammelle intatte
Perchè, perchè ministro crudele
Ti prepara aceto e fiele.
Amor mio sia questo petto
Ho per te morbido letto
Pria che rendi ad alta voce
L
alma al padre su la croce.
Posa or queste membra belle

Vezzosette et tenerelle
Perchè poi ferri e catene
Gli daran acerbe pene.
Queste mani e questi piedi
Chor con gusto e gaudio vedi
Ahimè com
in vari modi

Passeran acuti chiodi.
Questa faccia gratiosa
Rubiconda hor più che rosa
Sputi e schiaffi sporcheranno
Con tormento e grandaffanno.
Ah con quanto tuo dolore
Sola speme del mio core
Questo capo e questi crini
Passeran acuti spini.
Ah chin questo divin petto
Amor mio dolce e diletto
Vi farà piaga mortale
Empia lancia e disleale.
Dormi dunque figlio mio

Dormi pur redentor mio
Perchè poi con lieto viso,
Ci vedrem in paradiso.
Hor che dorme la mia vita
Del mio cor gioia compita
Tacia ognun con puro zelo
Tacian sin la terra e l cielo.
E fra tanto io che farò
Il mio ben contemplerò

Ne starò col capo chino
Sin che dorme il mio bambino.

Cest lheure de dormir
Dors mon fils et ne pleure pas
Car le temps viendra
geindre il faudra.
Mon bien, mon cœ
ur,
Fais dodo, fais dodo
Ferme ces yeux divins,

Ainsi que font tous les enfants,
Car un voile obscur
Privera le ciel de sa lumière.
Nourris-toi encore de ce lait
Que toffre mon sein pur
Car, hélas, un cruel ministre
Te prépare du vinaigre et du fiel.
Que ma poitrine, mon amour
Soit pour toi un lit douillet,
Avant que tu ne rendes l’âme au P
ère

A grands cris sur la croix.
Laisse maintenant reposer ces membres
Gracieux et tendres,
Car demain, des chaînes de fer
Les meurtriront atrocement.
Ces mains, ces pieds
Que jadmire aujourdhui avec joie et tendresse
Seront, hélas, transpercés
Par des clous à la pointe acérée.
Ce visage rempli de charme
De couleur vermeille, plus que rose
Sera giflé et souillé de crachats
Avec grande peine et tourment.

Espoir unique de mon cœur
Oh ! combien de douleur t
infligeront

Ces longues épines qui transperceront
Ta tête et souilleront tes cheveux !
Ô mon amour tendre et doux,
Cest sur cette poitrine céleste
Que dans sa lâcheté le dard impie
Infligera la plaie mortelle.
Repose donc, mon Fils
Repose, repose, mon Rédempteur,
Puisque cest le visage radieux
Que nous nous reverrons au paradis !
Maintenant que celui qui est toute ma vie dort
Et que ma joie est à son comble,
Que chacun respecte le plus grand silence,
me le ciel et la terre.
Que ferai-je dans lattente
Sinon que de contempler mon unique bien
Mon regard penché sur ce bambin
Enveloppé dans son sommeil.

Textes / Giovanni Croce – Regina ceoli (no 6 du programme)

Regina coeli laetare, Alleluia.
Quia quem meruisti portare, Alleluia.
[Iam] Resurrexit sicut dixit, Alleluia.
Ora pro nobis Deum. Alleluia.

Reine du Ciel, réjouissez-Vous, alléluia
car Celui que Vous avez mérité de porter dans Votre sein, alléluia
est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
Priez Dieu pour nous, alléluia.

Textes / Alessandro Grandi – O quam tu pulchra es (no 7 du programme)

O quam pulchra es, amica mea,
columba mea, speciosa mea!
Favus distillans labia tua sponsa
mel et lac sub lingua tua
et odor vestimentorum tuorum sicut odor turis.
Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa,
vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum
et in uno crine colli tui.
Surge amica mea, columba mea,
formosa mea, immaculata mea.

Oh, que tu es belle, mon amour,
ma colombe, ma belle !
Tes l
èvres, ma fiancée,

sont comme un rayon de miel,
du miel et du lait sous ta langue
et le parfum de tes vêtements est comme celui de l'encens.
Tu as blessé mon cœur, ma sœur, ma fiancée,
tu as blessé mon cœur d'un seul de tes yeux
et d'une seule mèche de ton cou.
ve-toi, mon amour, ma colombe,
ma belle, mon immaculée.

Textes / Andrea Gabrieli – Jubilate deo (no 9 du programme)

Jubilate Deo, omnis terra

Servite Domino in laetitia.

Introïte in conspectu ejus in exsultatione.
Scitote quoniam Dominus ipse est Deus;

ipse fecit nos, et non ipsi nos:
populus ejus, et oves pascuae ejus.

Introite portas ejus in confessione; atria ejus in hymnis:
confitemini illi.

Laudate nomen ejus,
quoniam suavis est Dominus:

in aeternum misericordia ejus,
et usque in generationem et generationem veritas ejus.

 

Servez l’Éternel avec allégresse. Venez en sa présence avec des chants dallégresse.

Sachez que l’Éternel est Dieu ; cest lui qui nous a faits, et nous lui appartenons :

nous sommes son peuple, le troupeau de son pâturage.

Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec des louanges !

Rendez-lui grâces. Louez son nom,

car l’Éternel est bon ; sa miséricorde dure à toujours,

et sa fidélité subsiste de génération en génération.

Textes / Adrian Willaert – O dolce vita mia (no 10 du programme)

O Dolce, o dolce vita mia che t'haggio fatto
che minacci ogn' hor ogn' hor con tue parole,
come nev' al sole, et io mi struggo.

 

O ma douce vie que t'ai-je donc fait
que tu me menaces à toute heure de tes paroles
et je me consume comme la neige au soleil.

Textes / Claudio Monteverdi – Si ch’io vorrei morire (no 11 du programme)

Sí ch'io vorrei morire
ora che bacio, Amore,

la bella bocca del mio amato core.
Ahi, cara e dolce lingua,
datemi tant'umore,
che di dolcezz'in questo sen m'estingua!
Ahi, vita mia, a questo bianco seno,
deh, stringetemi fin ch'io venga meno!
Ahi bocca, ahi baci, ahi lingua, torn'a dire:
«Sí ch'io vorrei morire.»

Oui, je voudrais mourir
au moment o
ù j'embrasse, Amour,
la belle bouche de mon cœur bien-aimé
.

Ah, chère et douce langue,
donne-moi tant d'humidité
que je disparaisse dans la douceur de ce sein.
Ah, ma vie, contre ce sein blanc,
ah, tiens-moi jusqu'à ce que je défaille.
Ah, bouche, ah, baiser, ah, langue, je continue de le dire :
« Oui, je voudrais mourir. »

Textes / Tarquinio Merula – Confiteor tibi sopra alla Ciaccona (no 12 du programme)

Confitebor tibi, Domine, in toto corde meo.
In consilio justorum, et congregatione.
Magna opera Domini: exquisita in omnes voluntates ejus.
Confessio et magnificentia opus ejus, et justitia ejus manet in sæculum sæculi.

Memoriam fecit mirabilium suorum, misericors et miserator Dominus.
Escam dedit timentibus se;
Memor erit in sæculum testamenti sui.
Virtutem operum suorum annuntiabit populo suo,

 

Ut det illis hæreditatem gentium.
Opera manuum ejus veritas et judicium.
Fidelia omnia mandata ejus, confirmata in sæculum sæculi,
facta in veritate et æquitate.

Redemptionem misit populo suo; mandavit in æternum testamentum suum.
Sanctum et terribile nomen ejus.
Initium sapientiæ timor Domini; intellectus bonus omnibus facientibus eum:
manet in sæculum sæculi.

Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto,
Sicut erat in principio, et nunc et semper, et in sæcula sæculorum:
Amen

 

Je te louerai, Seigneur, de tout mon cœur,
dans le conseil des justes et dans l’assemblée.
Grandes sont les œuvres du Seigneur,
scrutées par tou·te·s qui les aiment.

Éclat et majesté marquent ses œuvres,
sa justice demeure pour les siècles des siècles.

Il a fait mémorial de ses merveilles,
le Seigneur est tendresse et miséricorde.
Il a donné une nourriture à celles et ceux qui le craignent,
il se souvient toujours de son alliance.

Il a fait connaître à son peuple la puissance de ses œuvres,
en lui donnant l’héritage des nations.
Les œuvres de ses mains sont vérité et justice,
toutes ses lois sont dignes de foi,
affermies pour les siècles des siècles,
accomplies avec vérité et droiture.

Il a envoyé la rédemption à son peuple,
il a fixé pour toujours son alliance.
Saint et redoutable est son nom.

Le commencement de la sagesse, c’est la crainte du Seigneur.
Bonne intelligence à celles et ceux qui la mettent en pratique,
sa louange demeure pour les siècles des siècles.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours,
et pour les siècles des siècles.
Amen.

Les compositeurs

Orlando di Lasso (1532–1594)
Compositeur franco-flamand de la fin de la Renaissance, Orlando di Lasso incarne l’aboutissement du style polyphonique mûri au sein de l’école franco-néerlandaise. Immensément prolifique, il s’illustre dans tous les genres vocaux, sacrés comme profanes, en mettant la richesse du contrepoint au service d’une expressivité textuelle d’une grande finesse.

Giovanni Bassano (1561–1617)
Cornettiste virtuose et compositeur de l’école vénitienne, Giovanni Bassano joue un rôle déterminant dans le développement de l’ensemble instrumental de la basilique San Marco. Son traité sur la diminution et l’ornementation instrumentale témoigne d’une maîtrise exceptionnelle de l’art ornemental, qui irrigue ses propres œuvres et marque durablement la pratique des instruments à vent.

Giovanni Gabrieli (1554–1612)
Organiste et compositeur à San Marco, Giovanni Gabrieli est l’un des grands maîtres du style polychoral (cori spezzati). Dans ses motets, canzonas et sonates – notamment ceux des Sacrae/Symphoniae sacrae – il exploite avec une virtuosité architecturale les chœurs et ensembles spatialisés de la basilique, créant des effets d’écho, de masse sonore et de couleur qui annoncent déjà le langage baroque.

Alessandro Grandi (1590–1630)
Actif à San Marco et proche collaborateur de Monteverdi, Alessandro Grandi s’impose comme une figure essentielle du début du baroque vénitien. Il est particulièrement reconnu pour ses motets en stile concertato destinés à de petites formations (duos, trios, voix solistes avec basse continue) et compte parmi les premiers à illustrer, tant par la forme que par la pratique, l’esthétique nouvelle de la cantata.

Andrea Gabrieli (1533–1585)
Oncle de Giovanni, Andrea Gabrieli est l’un des pionniers du grand style vénitien. Compositeur et organiste, il conçoit ses œuvres chorales et instrumentales en fonction des vastes ressources acoustiques de San Marco, pensant la musique pour les grandes cérémonies publiques et les dispositifs polychoraux qui deviendront la signature de l’école vénitienne.

Adrian Willaert (1490–1562)
Souvent considéré comme le véritable fondateur de l’école vénitienne, Adrian Willaert marque profondément la vie musicale de San Marco en tant que maestro di cappella. Ses Salmi spezzati, psaumes antiphonés pour chœurs séparés, constituent une étape décisive vers le style polychoral, en exploitant la disposition spatiale des tribunes pour renouveler la dramaturgie sonore de la liturgie.

Biagio Marini (1594–1663)
Violoniste et compositeur de la première génération baroque, Biagio Marini figure parmi les précurseurs de la sonate pour violon. En étendant la tessiture de l’instrument et en recourant aux doubles et triples cordes, à la scordatura et à l’un des premiers tremolos notés explicitement, il contribue à redéfinir la virtuosité violonistique. Son activité à San Marco, sous la direction de Monteverdi, l’inscrit au cœur de l’innovation musicale vénitienne.

Tarquinio Merula (1595–1665)
Compositeur du premier baroque, actif principalement à Crémone et Bergame comme organiste et maître de chapelle, Tarquinio Merula occupe une place centrale dans l’émergence des formes nouvelles. Cantate, aria, sonate da chiesa ou da camera, variations sur basse obstinée et sinfonia s’y déploient dans un langage où la basse continue, l’alternance récitatif/air et la souplesse rythmique affirment une sensibilité résolument moderne.

Giovanni Croce (1557–1609)
Compositeur de l’école vénitienne, Giovanni Croce est particulièrement en vue comme madrigaliste. Aux côtés de ses œuvres plus sérieuses, il cultive les canzonettes et mascarades de carnaval à coloration comique, étroitement liées à la vie festive de la Sérénissime, où clarté du texte, vivacité rythmique et esprit populaire se rejoignent.

Claudio Monteverdi (1567–1643)
Figure charnière entre Renaissance et Baroque, Claudio Monteverdi est à la fois l’héritier de la grande polyphonie et l’artisan d’un langage nouveau. Auteur de neuf livres de madrigaux, du Vespro della Beata Vergine (1610) et d’opéras fondateurs tels que L’Orfeo, il revendique la seconda pratica, qui donne la priorité au texte, aux dissonances expressives et à la basse continue, face à la prima pratica plus strictement contrapuntique.

Stefan Legée - biographie

Stefan Legée a débuté l’étude du trombone à Reims avec Amédé Grivillers avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un premier prix de trombone à l’unanimité. Il reçoit le Certificat d’Aptitude de trombone en 1985, et remporte un troisième prix au Concours international de Prague en 1987. Membre du quintette de cuivres Magnifica de 1985 à 1990, il est lauréat de plusieurs prix internationaux au sein de cette formation (Baltimore et Narbonne). En 1996, enfin, il obtient un certificat de perfectionnement de sacqueboute avec mention très bien au CNSM de Lyon.

Trombone solo de l’orchestre Colonne de 1985 à 2006, Stefan Legée se produit régulièrement avec le Concerto Vocale de René Jacobs, Hespérion XXI de Jordi Savall, Europa Galante de Fabio Biondi, La Fenice de Jean Tubéry, les Sacqueboutiers de Toulouse ou le Concert Brisé de William Dongois. Il connaît également une large activité en musique contemporaine, jouant avec les ensembles Erwartung (Bernard Desgraupes), Sine qua non (Nicolas Brochot) ou Ars nova (Philippe Nahon). En 1996, il crée le concerto pour trombone et orchestre à cordes de Dominique Probst qui lui est dédié. Il a participé aux concerts de l’Ensemble 2e2m de 2002 à 2005.

De nombreux enregistrements documentent son travail. Mentionnons Ex Libris avec La Fenice chez Opus 111, L’âge d’or du cornet avec le Concert Brisé et William Dongois chez K 617, La Passione di Jesù de Caldara avec Fabio Biondi pour Virgin Veritas et la monographie Philippe Hersant avec l’Ensemble Ader pour Musique Française d’Aujourd’hui.

Stefan Legée a donné de nombreux cours de maître de sacqueboute. Il enseigne le trombone et la sacqueboute au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur et la sacqueboute à la Haute école de musique de Genève.

Grand Ensemble Renaissance de la HEM

Cet ensemble propose d’explorer toutes les formes vocales des XVIe et XVIIe siècles, les chansons françaises, les madrigaux, les motets flamands, italiens ou allemands, etc. Un travail de fond sur la polyphonie, la justesse, le texte, la lecture sur fac-similé constitue la base de cet ensemble qui a pour projet de faire découvrir des répertoires inédits. 

Chant | Pauline Camus, Sofia Flores, Sang Yun Jeon, Hina Shoji 
Cornet | Tim Meulenbeld
Flûtes à bec | Olivia Bonasia, Simon Darmsteter, Jouhaina Hauguel Lamtarrah, Emilio Portillo Gavarre, Eric Ramin, Jodie Trontin
Dulciane | Daphné Courtois
Sacqueboutes | Luis Beltran Navarro Sanchez, Alice Helmreich, Aimeric Van Iseghem
Violes de gambe | Lisa Hagemann, Ulises Pineda, Léonard Schemel
Harpe historique | Célia Perrard
Orgue | Asami Kosaki

Jeudi 11 & vendredi 12 décembre à 19h30
HEM Dufour, Blackbox

Entrée libre sur inscription obligatoire
Les concerts sont complets. Inscription à la liste d’attente uniquement sur place.