Concert de Noël
Lorsqu’il compose Lux Aeterna en 1966, György Ligeti veut fondre le texte et la musique dans un flou harmonique rendant volontairement les mots inintelligibles. Il supprime aussi les consonnes à la fin de certains mots pour mieux jouer sur les timbres. L’expression intense et mystérieuse émanant de sa pièce n’a pas échappé au cinéma, notamment au réalisateur Stanley Kubrick qui l’a utilisée dans son film 2001, l’Odyssée de l’espace, rendant célèbre la musique de Ligeti du jour au lendemain.
Mozart est un fringant jeune homme de 17 ans lorsqu’il compose son célèbre et virtuose Exsultate Jubilate pour le castrat Rauzzini qu’il avait découvert en Italie. Datant encore de son époque salzbourgeoise, les Vêpres solennelles du Confesseur contiennent parmi ses pages les plus inspirées, telle la magistrale fugue en ré mineur du Laudate pueri, anticipant sur le Requiem qu’il écrira plus tard, ou le Laudate dominum pour chœur et soprano qui reste une des plus lumineuses mélodies sorties de son génie.
JOSEPH HAYDN, Scène de Bérénice, pour mezzo-soprano et orchestre 'Berenice che fai ?' Hob.XXIVa:10
GYÖRGY LIGETI, Lux aeterna, pour chœur à seize voix mixtes a cappella
WOLFGANG AMADEUS MOZART, Vêpres solennelles du Confesseur en ut majeur KV 339
ARVO PÄRT, Magnificat, pour chœur mixte a cappella
WOLFGANG AMADEUS MOZART, Exsultate Jubilate, pour soprano et orchestre KV 165
Jonathan Nott, direction
Regula Mühlemann, soprano
Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano
Valerio Contaldo, ténor
Stephan Macleod, basse
Chœur de chambre de la Haute école de musique de Genève
Celso Antunes, chef de chœur
En collaboration avec l'Orchestre de la Suisse Romande
Avec le soutien de la Fondation Vontobel
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