Diviser pour mieux jouer

Devant un motet du 16è siècle, il arrive qu’on s’en tienne à chanter ou jouer ce qui est écrit sur la partition. Comme si, à l’époque, la partition prétendait tout contenir. C’est donc contre l’habitude de chanter tout ce qui est écrit sur la partition et surtout rien que ce qui est écrit, que le cornettiste William Dongois s’est intéressé aux « diminutions ». Ce que les anglais préfèrent appeler les « divisions » : quand, dans le temps d’une valeur longue, on remplace la tenue de la note par une formule de 4, 5, 8 ou 10 notes.

Dans ce podcastDavid Christoffel discute avec William Dongois, Liselotte Emery et Olivier Camelin de l’art de la diminution et de la mise en œuvres des pratiques décrites dans les traités du XVIe siècle. Ce podcast réalisé dans les coulisses du festival Musiques en haut fait échos aux projets conduits par William Dongois à la HEM durant les 15 dernières années.

 

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