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De nouveaux visages vibrants de talent rejoignent l'équipe pédagogique de la HEM pour la rentrée 2024-25.
La harpiste belge Sarah Verrue s'est très tôt fait remarquer en tant que lauréate du Dutch International Harp Competition, du Concours Rotary, de l'UFAM et du Concours Martine Geliot. A 24 ans, elle devient harpiste solo de l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction de Paavo Järvi. Depuis 2019, elle est harpiste invitée au Lucern Festival Orchestra.
Sarah est titulaire d'un Master en musique et musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de Paris sous la direction d'Isabelle Moretti. Elle a été membre de l´Académie de l'Opéra national de Munich en 2012 et, un an plus tard, elle suivait les cours de Marie-Pierre Langlamet et jouait à l'Académie Karajan du Berliner Philharmoniker.
Sarah s'est produite en tant que chambriste dans des festivals renommés tels que le Festival d'Aix-en Provence, le Festival de Musique Schweslig-Holstein, le Festival de Salzbourg, le MDR Musiksommer, le Festival van Vlaanderen et le Festival de Menton. Elle est également membre de l'ensemble de chambre Between Worlds, initié par le mandoliniste Avi Avital et le Tonhalle Harp Trio.
En tant que soliste, Sarah s'est produite avec l'Orchestre de Chambre de Munich, la Nieuwe Philharmonie d'Utrecht, l'Orchestre de Chambre des Grisons ou l'Orchestre Symphonique de Cannes.
Sarah a souvent travaillé dans le théâtre musical de la Philharmonie du Luxembourg, dans des productions telles que Cendrillon et Wolkenwanderer. A Zürich, elle s´engage dans des écoles spécialisées pour enfants en situation d´un handicap. L'été, elle est coach au Verbier Festival Orchestra où elle enseigne et soutient de jeunes musiciens.
Reçue à 17 ans au Conservatoire de Paris, Constance Taillard achève ses études avec trois masters, en clavecin, orgue et pédagogie. Invitée des festivals et scènes de renom (La Roque d’Anthéron, La Chaise-Dieu, Château de Versailles, Philharmonie de Paris, John Hill Organ Series-Londres, Saint-Louis des français-Rome), son répertoire court de la Renaissance à la création, en accordant une place particulière à Mozart auquel elle consacre un disque et illustre les rencontres organisées par Erik Orsenna. Sollicitée par des chefs de premier ordre, elle se révèle dans les plus grands ensembles tels que Les Arts florissants, Pulcinella ou Les Musiciens du Louvre et collabore avec les orchestres symphoniques de Mulhouse et de Bâle ainsi que l’Orchestre de Chambre de Genève.
Lauréate du Concours Corneille et de la Fondation Safran, Constance Taillard signe deux albums parus chez Château de Versailles Spectacles et Soupirs Editions qui reçoivent les éloges de la critique française. En 2022, Versailles Westminster est disque du jour sur France Musique et Classica lui attribue 5 étoiles en relevant « Une gageure surmontée de main de maître avec une verve, un enthousiasme et, disons-le, une classe admirable. »
Professeure de clavecin et de didactique au Conservatoire et à la Haute Ecole de Musique de Genève, Constance Taillard conçoit avec Aline Zylberajch une anthologie de pièces pour l’apprentissage du clavecin, parue aux éditions du Centre de musique baroque de Versailles.
Après des études au CNSMD de Lyon (musique ancienne-luth) et à la Staatliche Hochschule für Musik à Trossingen, Wanda Kozyra s’intéresse au théâtre musical, à la danse ancienne et à l’improvisation et joue au sein de nombreux ensembles de musique ancienne en France et en Pologne.
Titulaire de DE, Wanda Kozyra enseigne actuellement le luth, la musique d’ensemble et la basse continue au C.R.R. de Lyon et au C.R.D de Romans sur Isère. Elle a été également invitée pour des masterclasses autour du luth et de la musique ancienne dans plusieurs conservatoires en France, à l’Université Lyon II et en Pologne à l’École supérieure de Musique de Gdańsk.
Diplômée d’un master de recherche en musicologie, passionnée par d’autres formes d’expression dans le domaine des Beaux-arts et la littérature, elle fait actuellement de la recherche dans le cadre d’une thèse au Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours). Son travail porte sur les danses de la Renaissance dans les tablatures pour le luth et l’orgue et la problématique de la transmission culturelle dans ce corpus.
Né à Massongex (VS), Fabrice Vernay commence le tambour puis les percussions au sein de la fanfare locale. Après sa maturité latin-anglais au Collège de St-Maurice, il obtient au Conservatoire de Lausanne le diplôme d’enseignement et le diplôme de concert, tous les deux avec les félicitations du jury. Suite à une licence en sciences de l’éducation à l’Université de Dijon, il poursuit actuellement ses études en MASPE à l’Unil et HepVd.
En collectif et en individuel, il enseigne les percussions, la musique et les sciences de l’éducation dans diverses institutions scolaires et extrascolaires, des plus jeunes aux adultes en formation tertiaire. Dans le cadre du développement des gestes professionnels des enseignants en musique, il utilise régulièrement l’analyse de l’activité pour encourager la pratique réflexive.
En parallèle à son activité de musicien sur diverses scènes, il dirige l’école communale de musique de Martigny. Il a aussi exercé diverses fonctions à l'HEMU et à l'école de musique de Rolle et environs.
Née à Genève en 1979, Patricia Esteban, obtient en 2004 un Diplôme d’Enseignement de la flûte à bec au Centre de Musique Ancienne de la Haute école de musique de Genève dans la classe de G. Garrido puis elle obtient un Master en Musique Médiévale dans la classe de Francis Biggi avec qui elle continue de collaborer. Elle obtient en 2017 un Bachelor de la Faculté des Lettres de Genève en Histoire et civilisation du moyen âge et en Langues et Littératures Française et Latine du moyen âge. En 2020, elle obtient un D.A.S. en disciplines artistiques et sportives de l’enseignement primaire et perfectionne ainsi sa vision de la didactique musicale.
Spécialisée dans les répertoires de musique médiévale, renaissance et baroque, elle se produit au sein de diverses formations. En 2007, elle a contribué, en collaboration avec la Fondation Royaumont, au disque « La Fabula di Orpheo », A. Poliziano (1454-1494). En 2012, elle tient la direction musicale du projet théâtro-musical « Parade », fruit d'une collaboration entre la H.E.M. et la H.E.T.s.r. Elle a collaboré à divers projets de la H.E.M. de Genève ; « Charles Quint » dirigé par S. Legée, « Diwan » dirigé par F. Biggi, et « La Fabrique de Dante » en co-direction avec M.C. Cleary. Elle a également participé à l'enregistrement de deux disques en 2018 et 2020 avec l'ensemble l’Amorosa Caccia dirigé par F. Falcone.
Son parcours académique, auprès d'éminents pédagogues de la musique ancienne tels que Jean-Yves Haymoz, Lucas Ricossa, Gabriel Garrido, et Francis Biggi, a nourri sa passion pour la transmission du savoir et l'intégration de la pratique musicale à la théorie. Depuis quelques années, elle dispense les cours de notation musicale médiévale, renaissance et baroque, ainsi que l'ornementation médiévale et renaissance.
Designer, artiste sonore et compositeur, Daniel Zea vit et travaille à Genève. Son univers artistique gravite autour de la musique instrumentale et électroacoustique, la performance hybride mêlant vidéo, son, systèmes de captation gestuelle et physical computing, ainsi que de la programmation.
Il collabore régulièrement dans des projets interdisciplinaires (arts visuels, chorégraphie, performance), et il donne des cours à la Haute École d’Art et Design de Genève. Il participe à la direction artistique de l’ensemble Vortex, y travaillant à la fois en tant que compositeur et interprète de musique électroacoustique.
Très actif dans le domaine pédagogique, il a été artiste référant des résidences artistiques multidisciplinaires à la Fondation Royaumont, et récemment au GRAME, centre de création musicale à Lyon.
Sa pièce The Fuck Facebook Face Orchestra a été lauréate du Giga Hertz Preis 2016 du ZKM (Karlsruhe, Allemagne), et en 2017, Pocket Enemy a fait parti de la sélection de l’International Rostrum of Composers. En 2023 ira reçu le Prix pour les Arts Sonores de la Fondation Liechti.
Dans son travail, il porte une réflexion interrogative et critique sur la relation de notre société au numérique, parfois avec un certain engagement politique non dépourvu d’humour. Cependant, ses intérêts musicaux ne s’arrêtent pas sur la création expérimentale contemporaine. Il est aussi passionné du folklore. Côté colombien, il explore le répertoire de la région caraïbe (cumbia, fandango, porro) avec Palenque la Papayera. Amoureux de la musique traditionnelle du Sud-est mexicain, il est membre des groupes Cocoxoca et Gema y sus Valedores.
Daniel Zea était l’invité du Festival Les Amplitudes de La Chaux-de-Fonds en 2024.
Née en Argentine, Carolina Gauna y obtient en 1988 un diplôme de guitare classique tandis qu’elle poursuit des études de chant et musicologie. En 1993, elle reçoit du gouvernement argentin une bourse qui lui permet de venir à Genève pour une spécialisation en chant baroque au Centre de Musique Ancienne de Genève.
Elle obtient en 2012 un Master of Arts à la Haute école de musique de Genève avec une orientation en pédagogie vocale, assure par la suite la préparation vocale du grand chœur et dispense les cours de didactique du chant historique pour le MA de Pédagogie.
Depuis 2019, elle dispense à la HEM plusieurs cours en lien avec la recherche (Initiation à la recherche, préparation du TBA, ateliers de recherche MA). En parallèle elle poursuit une formation doctorale à la Universidad Nacional de Córdoba, Argentine. Sa thèse porte sur les transformations de la vocalité en Italie au temps des premiers opéras, à la fin de la Renaissance. Son expertise dans ce domaine l’amène à participer à des rencontres académiques ou à dispenser des masterclasses et séminaires à l’Universidad de las Artes de Buenos Aires, Córdoba, San Pablo, ou à accompagner des projets indépendants.
En soliste, Carolina Gauna participe à de nombreuses productions en Europe et en Amérique Latine dans le domaine de la musique baroque ainsi qu’à des productions d’oratorio dans un répertoire allant du XVII au XX siècles.
A Buenos Aires (Argentine), elle chante aux premières représentations publiques de Stimmung et d’Indian Songs de K. Stockhausen, en version scénique, dans le centre expérimental de musique contemporaine du Centro Cultural Recoleta (1992-1993). A l’opéra, elle joue le rôle de Melissa (La liberazione di Ruggiero de Caccini) au Victoria Hall de Genève en 2010. Elle chante le rôle de Dido (Dido and Aeneas, de Purcell) à Lausanne en 2005, et celui de Fedra (Arianna, de Marcello) au Staattheater de Bâle en 1995.
Musicologue et thérapeute de formation avec a un goût prononcé pour l’histoire et la philosophie, Sassoun Arapian est porté par une curiosité et un enthousiasme naïfs pour la connaissance, aussi bien que par une aspiration à l’engagement concret dans les enjeux de société.
Il s’investit la plupart du temps dans des domaines où prime l’aspect pratique et collectif. Il est pianiste et compositeur dans divers spectacles et groupes de musique, et membre actif de l’épicerie participative Système B ainsi que de sa structure de production maraichère. Il est convaincu qu’aucun grand accomplissement ne se fait tout à fait en solitaire, et qu’à condition d’acquérir une intelligence relationnelle suffisante, les actions et les pensées sont plus intéressantes lorsqu’elles sont élaborées collectivement.
Dans le domaine de la musicologie, il a été tour à tour assistant à l’HEMU, musicologue indépendant, chargé de développement des publics à l’Orchestre de Chambre de Genève, puis enseignant d’Histoire de la musique à la HEM GE. Il a écrit des textes de programmes et donné des conférences pour de nombreuses institutions musicales romandes (Agence Caecilia, Arts et Lettres, les Concerts du Dimanche, Contrechamps, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre de Chambre de Genève, etc.).
En 2022, l’Orchestre de Chambre de Genève a créé pour lui le poste de « Philosophe », auquel il se consacre depuis, en plus de ses enseignements en Histoire de la musique, en Médiation musicale et en Technique Alexander à la Haute école de musique de Genève.
Stéphane Orlando est un compositeur expérimenté pour le cinéma, l'opéra et le spectacle. Entre 2022 et 2025, il est compositeur en résidence à l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, où il a exploré un large éventail de pièces symphoniques allant du théâtre musical à un spectacle combinant le cinéma et la danse, en passant par une symphonie ou un concerto pour basson.
En 2023, le talent du compositeur a été mondialement reconnu lorsqu'il a remporté le prix de la Meilleure Musique Originale à plusieurs festivals de film, dont le San Francisco and Tokyo Shorts Festival, le St Louis Film Festival et le Toronto Experimental, Dance and Music Film Festival, pour son travail dans Night Falls et The Smile.
Son engagement envers l'éducation musicale est également notable. En 2023, il devient co-président de l'International Media Music and Sound Arts Network in Education (IMMSANE) Europe, aux côtés d'André Bellmont, pour promouvoir des approches innovantes dans l'enseignement de la musique et des arts sonores. De plus, il partage ses vastes connaissances et son expérience en improvisation musicale en tant que professeur d'improvisation à la Haute école de musique de Genève, en Suisse.
En 2020, les contributions de Stéphane Orlando en musique contemporaine — avec notamment son opéra Antigone in the Dark — ont été célébrées avec le prestigieux Prix SABAM for Culture. Son leadership a également été remarqué dans diverses sociétés musicales. De 2015 à 2023, en tant que Président du Forum de la Création Musicale, il a joué un rôle essentiel dans le développement de nombreux projets liés à la création. Auparavant, de 2009 à 2016, il a dirigé la Société Belge d'Analyse Musicale en tant que Président, contribuant de manière significative à l'étude et à l'appréciation de la composition et de la théorie musicale.
L'expertise de Stéphane Orlando s'étend également dans le domaine cinématographique. Depuis 2001, il est pianiste et improvisateur à la CINEMATEK, où il a donné vie à plus de 500 films muets avec ses performances live, démontrant sa remarquable capacité à mêler musique et narration visuelle.
Antonello Mazzucco est diplômé du Conservatoire S. Cecilia de Rome. Parallèlement, il fréquente le Konservatorium fur Musik de Berne dans la classe de P. Bucher.
Aux États-Unis, il étudie avec C. Vernon, trombone basse de l'Orchestre symphonique de Chicago, A. Jacobs, professeur de cuivres, et J. Alessi, trombone solo de l'Orchestre philharmonique de New York. En Italie, il poursuit ses études avec A. Conti, premier trombone du Florentine May, aujourd'hui premier trombone de l'Accademia di Santa Cecilia.
Pendant environ trois ans, il joue dans l'Orchestra della Svizzera Italiana en tant que trombone basse, et pendant de courtes périodes à la Filarmonica della Scala et à l'Accademia di Santa Cecilia à Rome.
En 1995, il remporte le concours pour trombone ténor et trombone basse de l'Orchestre symphonique national de Rai, où il travaille encore aujourd'hui.
Il travaille depuis plus de dix ans à la Fondation Fossano Musica, un institut de musique où il organise également des masterlasses avec des professeurs internationaux.
Il est actif dans le domaine de la musique de chambre en tant que membre du quintette Spilimbrass, avec lequel il a également enregistré un CD.
Né en 1981, Axel Schacher a commencé l’étude du violon à l’âge de 4 ans. A l’âge de douze ans il remporte le tournoi du Royaume de la Musique, organisé par la maison de la radio à Paris, et joue au concert des lauréats la Symphonie Espagnole d’E.Lalo accompagné par l’orchestre de la Garde Républicaine. Il entre à l’âge de treize ans au conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Boris Garlitski.
En 1998, il obtient le prix de la Ville de Paris, et en 2000 son premier prix mention très bien du Conservatoire National de Musique de Paris. Il est lauréat du Concours International Andrea Postacchini en 1998, puis remporte en 2000 le deuxième prix du concours international Tibor Varga, ainsi que les prix spéciaux de meilleure interprétation de l’œuvre de Bach et du caprice de Paganini. Il occupe depuis 2003 le poste de premier Violon Solo de l’Orchestre Symphonique de Bâle.
Il enseigne la musique de chambre de 2010 à 2015 à la Guildhall School of London. Il est membre pendant plus de douze ans du quatuor Belcea, ensemble de renommée internationale qui se produit depuis presque trente dans les salles les plus prestigieuses (Berlin Philharmonie, Wigmore Hall, Concertgebouw, Carnegie Hall, Boulez Saal,
Helbphilharmonie, Konzerthaus Wien) et avec de nombreux musiciens tels que Tabea Zimmerman, Piotr Anderszerwski, Matthias Goerne, Jean Guihen Queyras, Antoine Tamestit, Martin Fröst, Elisabeth Leonska, Jorg Widmann, Ian Bostridge. Le quatuor Belcea a enregistré plus de vingt-cinq disques plébiscités par la presse internationale.
Talia Bachir-Loopuyt est ethnomusicologue et anthropologue, spécialiste des musiques du Maghreb et du Moyen-Orient (en particulier la Turquie) dont elle étudie la diffusion et transmission en Europe (Allemagne, France, Suisse). Elle a reçu une première formation en Études germaniques à l’École Normale Supérieure de Lyon (menant à l’Agrégation, 2004) tout en suivant une formation musicale en musique orientale (oud, kementche, improvisation modale) à l’École Nationale de Musique de Villeurbanne et en Turquie.
Sa thèse rédigée en cotutelle à l’EHESS Paris et à l’Université Humboldt (Berlin) a porté sur des festivals de musiques du monde et l’idéal d’une société plurielle en Allemagne. En tant que post-doctorante (Université de Saint-Etienne, Université de Lausanne), elle a travaillé sur la diffusion des musiques turques en France et sur la visibilité de l’islam, tout en poursuivant des travaux sur l’histoire de l’ethnomusicologie, les enfants musiciens, la musique dans des sociétés plurielles.
Depuis 2016, elle a été maîtresse de conférences à Tours où elle a notamment contribué à la création du Master Musique et Sciences Humaines (avec l’Université de Poitiers). Impliquée dans plusieurs organisations académiques (SFE, IMS, ICTM) et comités de revues, elle est aussi co-directrice du festival Haizebegi à Bayonne et membre du conseil scientifique du CMTRA – Ethnopôle Musique, territoires, interculturalité.
Milena Viotti est née à Lausanne en 1988 et commence le cor à l'âge de huit ans à l’école de musique de Forbach. En 2007, elle part étudier à la Musik Akademie de Bâle avant d’obtenir son Master avec Erik Penzel et Christian Lampert à Stuttgart.
En 2010, elle intègre le prestigieux orchestre de l’opéra de Munich, le Bayerisches Staatsorchester en tant que cor aigu et joue en parallèle dans des orchestres de renom tels que le Berlin Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra ou l'Orchestre de Paris...
Milena Viotti a remporté de nombreux prix dans de grands concours internationaux, comme le Concours du Festival du Printemps de Prague ou du Luxemburg.
Passionnée par la musique de chambre, elle donne chaque année un grand nombre de concerts avec divers ensembles dans les formations les plus diverses. Avide de partager son expérience et son savoir-faire, elle participe chaque année à de nombreux stages et masterclasses en Europe. En tant qu’enseignante, sa curiosité pour de nouvelles approches pédagogiques et pour des solutions novatrices fait d'elle une pédagogue prête à inspirer et à guider ses élèves vers l'excellence musicale.
Marius Brenciu obtient son diplôme de maîtrise (1997) et un Master en Art Vocal (1998) à l’Université de Musique de Bucarest. Dans le cadre de la même institution il enseigne le chant entre 1997 - 2000.
Il participe à de nombreux concours et gagne de nombreux prix dont le 1er Prix George Enescu en 1999, Concours Reine Elisabeth (2ème Prix et Prix pour la meilleure interprétation d'opéra) en 2000, 1er Prix et 4 prix spéciaux au Concours YCA à New-York et le Concours Cardiff Singer of The World (le Prix du lied et celui de Singer of the World) en 2001.
Il a travaillé sous la direction de chefs prestigieux tels que Claudio Abbado, Seiji Ozawa, Lorin Maazel ou Zubin Mehta, pour ne citer qu’eux, et s'est produit avec de grands ensembles internationaux. Il a travaillé avec des metteurs-en-scène comme Franco Zeffirelli, Peter Stein, Nicolas Joel, Giancarlo del Monaco, Karl et Ursel Hermann entre autres.
Marius Brenciu est membre de la Commission artistique du Concours Musical Reine Elisabeth - section chant (depuis 2004) et membre du Jury (édition 2011, 2014 et 2018). Il est invité régulièrement pour des masterclasses en Belgique, en France et aux États-Unis.
Né à Genève le 6 mai 1984, Nicolas Rabaeus est un compositeur suisse, spécialisé dans la musique pour l'image en mouvement. Il crée principalement sa musique en enregistrant et en synthétisant des instruments et objets dans son studio à Genève, qu'il combine ensuite avec d'autres musiciens et ensembles.
De formation classique et jazz, il se sent autant à l'aise avec un orchestre dans une salle de concert qu’en créant des textures expérimentales avec un synthétiseur modulaire, ou même avec une guitare interprétant des chansons pop. Cette approche horizontale de la musique est sa signature et l'aide à trouver un son unique pour chaque partition.
Sa musique a été plusieurs fois primée, notamment par le prix du cinéma suisse (2023, pour Foudre), le prix Colombier-Dompierre à Montréal (2023, pour Foudre), prix Kinotavr à Sochi (2015, pour Le syndrome de Petrushka).
Au cours des quinze dernières années, il a travaillé sur plus de cinquante projets avec des cinéastes européens et suisses.
Les œuvres de la compositrice Katharina Rosenberger emmènent leurs auditrices et auditeurs vers des lieux inconnus. Née à Zurich en 1971, l’artiste choisit une approche interdisciplinaire et des combinaisons inusitées. Ses travaux s’assimilent des domaines et des médias artistiques tels que la vidéo, les arts plastiques ou le théâtre. Son art du son ainsi que ses sculptures sonores constituent des défis aux habitudes auditives et attirent l’attention sur la façon dont nous percevons la musique et les œuvres d’art.
Katharina Rosenberger a fait ses études au prestigieux Berklee College of Music de Boston, à la Royal Academy of Music de Londres et à la Columbia University de New York. Depuis 2018, elle est professeure à l’University of California de San Diego où elle a déjà enseigné auparavant la composition et l’art du son. En 2021, elle obtient un poste de professeure de composition à Lübeck. En 2019, Katharina Rosenberger reçoit la très renommée bourse Guggenheim.
Les œuvres de Katharina Rosenberger ont reçu de multiples récompenses ; son projet « VIVA VOCE » a été soutenu par l’Office fédéral de la culture et son album « TEXTUREN », interprété par l’ensemble new-yorkais Wet Ink, a reçu le prestigieux Copland Recording Grant ainsi que le prix de la deutsche Schallplattenkritik. On peut découvrir les œuvres de Katharina Rosenberger lors de festivals internationaux. Assister physiquement à leur exécution est une expérience qui aiguise durablement les sens.
Flûtiste renommée originaire du nord de l'Allemagne, Johanna Bartz excelle à l'échelle internationale. Enseignante de flûte traversière Renaissance à la Schola Cantorum Basiliensis depuis 2016, elle dirige également astrophil & stella et se produit en tant que musicienne invitée avec des ensembles prestigieux à travers l'Europe. Polyvalente, elle explore la musique co-contemporaine et électronique, tout en partageant son expertise lors de conférences dans des institutions renommées (Mozarteum de Salzbourg, l'UdK de Berlin, l'ESMAE de Porto, l'ESMUC de Barcelone).
En parallèle à ses engagements académiques, Johanna Bartz co-fonde la plateforme d'artistes "Phosphenes" et laisse une marque durable dans l'enregistrement musical, contribuant à de nombreux CD et émissions de radio. Lauréate de multiples prix internationaux, elle apportera dès septembre 2024 son excellence musicale à la Haute école de musique de Genève, inspirant les étudiants par sa passion.
Composé de Corina Belcea (violon), Suyeon Kang (violon), Krzysztof Chorzelski (alto) et Antoine Lederlin (violoncelle), le Quatuor Belcea bénéficie d’une solide réputation sur la scène musicale internationale et affiche déjà une discographie impressionnante. L’éventail de son répertoire embrasse toute la musique écrite pour quatuor de Haydn, Mozart, et Beethoven, jusqu’à Bartok, Janacek, Britten et Szymanowski. En outre, il présente régulièrement au public des œuvres de compositeurs actuels.
La présence du Quatuor Belcea au sein de la HEM représente une opportunité unique pour les étudiant-e-s de bénéficier d’une formation pratique et théorique complète dispensé par un ensemble expérimenté connaissant parfaitement toutes les facettes du métier de musicien-ne. Nul doute que le professionnalisme, la curiosité et l’éclectisme du Quatuor Belcea seront des sources d’inspiration pour nos étudiant-e-s tant dans le répertoire classique que contemporain.