Cet atelier a exploré des façons innovantes de percevoir et représenter le « temps » en réalité virtuelle. Le cours était structuré en deux parties principales. Dans la première partie, les étudiants ont développé une expérience numérique explorant le concept de « temps ». Contrairement au monde physique, où la perception du temps est intrinsèquement liée aux rythmes solaires — lumière du jour, changements saisonniers et cycles astronomiques — la réalité virtuelle fonctionne indépendamment de ces influences externes. Lorsque ces effets étaient introduits, ils fonctionnaient comme des éléments skeuomorphiques plutôt que comme des propriétés inhérentes.

Cette dissociation a offert une occasion unique de repenser et redéfinir la manière dont le temps pouvait être perçu et, par la suite, indiqué dans les espaces virtuels. Tout au long de l’histoire humaine, des installations monumentales telles que Stonehenge, le Temple de Louxor et l’Horologium Augusti à Rome ont servi de repères spatiaux du temps, soulignant la relation entre la perception du temps et l’espace physique. S’inspirant de ces précédents, les étudiants ont exploré comment le « lieu » pouvait fonctionner comme un médium principal pour expérimenter et signaler le temps en réalité virtuelle. Cette approche a offert aux architectes d’intérieur un vaste ensemble d’outils pour influencer le comportement humain et créer des ambiances architecturales immersives évoquant des humeurs et des sensations distinctes.