Durant la semaine inaugurale, les étudiant-e-x-s ont eu l’opportunité d’agir sur la ville, en développant une série d’actions et de dispositifs construits, dans le cadre de la manifestation Les Pâquis sont à la Rue.
Les projets permettent de comprendre l’espace public comme lieu d’expérimentation, fait de dispositifs et de performances. La ville devient alors un champ d’expérimentation, une source de possibilités.
« A l’inverse des immeubles qui appartiennent presque toujours à quelqu’un, les rues n’appartiennent en principe à personne. »
George Perec, Espèces d’espace, 2006
Chaque dispositif est composé de 3 axes, intrinsèquement liés et interconnectés, sans ordre hiérarchique.
1/3 CONTEXTE
Considéré au sens large (usages, interactions, éléments construits, non construits, ...), le contexte est minutieusement inventorié afin d’en extraire les enjeux et les potentiels. Il s’agit de développer une approche opportuniste, dans le bon sens du terme.
2/3 MATERIAUX
Chaque groupe s’est vu attribuer une sélection de matériaux communément considérés comme rebuts, restes ou déchets, récupérés dans divers chantiers de (dé-)construction à travers le canton. L’ambition est de leur donner une nouvelle lecture, une nouvelle interprétation, de découvrir des potentiels, grâce une série d’assemblages minutieux et d’usages détournés.
3/3 ACTION
Que va-t-il se passer? Qui seront les acteurs? Dans quel but? A quelles fins?
Par leur activation, les dispositifs fonctionnent comme prothèses pour la ville, prenant en compte et se servant des éléments existants pour suggérer des usages futurs. Ces actions forment un lien direct et intime avec les lieux dans lesquels nous travaillons, le contexte au sens large, l'environnement dans toutes ses complexités.