Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
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Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
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Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos
Virginie Jemmely, Elle était texte par l’intelligence du regard
© Rémy Ugarte Vallejos

Virginie Jemmely, Collection Master Design Mode et accessoires 2020

Août 2020

Virginie Jemmely
@talismanie
Elle était texte par l’intelligence du regard

La thématique de ma collection a été tirée de l’univers symbolique que je crée à travers mes dessins. Il regorge de personnages archétypaux, souvent monstrueux. Ces figures expriment les émotions qui me traversent. La collection a été construite autour de trois archétypes, l’homme d’affaires, la femme et le bébé. Je les imagine vivre le meilleur comme le pire, jouer des rôles, se tromper. La collection évoque la pression que fait peser la société sur nos identités. Elle parle aussi de la recherche incessante d’un équilibre entre un besoin de reconnaissance et la quête d’un épanouissement personnel. Chacun de ces personnages représente une facette parmi les mille et une facettes de ma muse qui se refuse à choisir l’une ou l’autre. Elle est tout et son contraire. Cette collection est un manifeste en faveur des identités mouvantes. Elle oscille en permanence entre la violence et le politiquement correct, entre ce qui est à montreret ce qui est à dissimuler, entre l’insolence et la pudeur. Le vestiaire veut tantôt dénoncer, tantôt se faire accepter en faisant semblant. Il montre un peu de ce qu’il faut montrer, mais, aussi et surtout, ce qui devrait être dissimulé. Il y a à la fois de la fascination et de la haine envers l’archétype, envers les codes, ceux-ci étant tantôt exacerbés, tantôt déconstruits. Les motifs dérangeants, tirés des peintures, sont imprimés sur les doublures en très petit, à la façon des imprimés pour bébé.

Bien sûr, il y a de l’amour pour la finition et son raffinement, mais aussi de l’amour pour la fusion entre les différents vestiaires.
Cela en devient presque érotique, parfois de manière subtile, parfois de manière brutale. Les codes se mêlent et s’entrelacent, ils font l’amour.

Découvrez la collection sur défilé-head.ch
 

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