SURIMPRESSION
© HEAD – Genève, Sven Högger
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© HEAD – Genève, Sven Högger
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© HEAD – Genève
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© HEAD – Genève

SURIMPRESSION

Novembre 2024

Atelier dirigé par Line Fontana et David Fagart (Fagart & Fontana)
Assisté par Lola Jutzeler, Marie Schild

Dans le cadre de notre enseignement à la HEAD – Genève, nous proposons depuis plusieurs années une réflexion sur le renouvellement de la ville depuis l’intérieur, en examinant particulièrement la capacité des immeubles existants, constitutifs d’un patrimoine ordinaire (immeubles de logements, immeubles de bureaux, usines, etc.), à s’adapter aux nouveaux modes de vie de notre société.

Ce projet répond à un appel à projets lancé par l'association PAV LIVING ROOM en juin 2024.

Notre équipe pédagogique pluridisciplinaire (architectes, architectes d’intérieur, philosophes-dramaturges) a choisi le site du 18 rue Baylon comme territoire d’exploration. Cet ensemble architectural industriel, qui offre une typologie très diversifiée (immeuble administratif, garages, ateliers, etc.), a retenu notre attention pour ses qualités ordinaires. De plus, la proximité du chemin de fer, la rue en impasse et son rond-point, l’enchaînement des cours intérieures, ainsi que la passerelle, composent un riche paysage urbain offert à l’analyse et à l’expérimentation de nos étudiant·e·x·s. Nous souhaitons inscrire l’événement Surimpression comme première étape pédagogique de notre semestre d’automne 2024 et envisageons de faire découvrir ce fragment méconnu du patrimoine industriel du PAV à un public aussi large que possible, au moyen des récits descriptifs élaborés par les étudiant·e·x·s. Le travail d’écriture est encadré par le philosophe et dramaturge Sébastien Grosset. Formellement, il s’agit d’une performance in situ, où les orateur·ice·x·s décrivent à voix haute les espaces dans lesquels iels se trouvent, mais aussi des interventions architecturales hypothétiques destinées à adapter ces lieux à de nouveaux programmes. Ainsi, aux espaces réels se superposent leurs descriptions, ainsi que les hypothèses multiples et parfois contradictoires de leurs futurs possibles. Cette architecture parlée tisse un paysage polyphonique qui accompagne le public dans une promenade sonore à la découverte de ce site. Chaque visiteur·euse est invité·e à tracer son propre rêve du lieu à venir, en croisant ce qu’iel touche et voit avec les hypothèses multiples qu’iel entend.

Par cette performance, nous souhaitons contribuer à la réflexion sur les nouvelles pratiques architecturales en engageant la question du récit et du corps dans l’espace de la métropole climatique.
 

 

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