Gunter Demnig, «Stolpersteine», Berlin, 1993-1995
© photo de Denis Pernet - Pimpa
Mahmoud Darwish Museum (Al-Birweh Park), architecte Jaafar Touqan, Ramallah, 2012
© photo de Denis Pernet - Pimpa
«Monument à la communauté internationale» dédié aux «Citoyens de Sarajevo reconnaissants», par un groupe d’artistes, Sarajevo, 2007
© photo de Cécile Boss - Pimpa

Politics of Memory and Art Practices: The Role of Art in Peace and Reconstruction Process

Janvier 2012 - Septembre 2014

Chefs de projet : Pierre Hazan, Catherine Quéloz
Equipe de recherche :
 Sylvie Ramel, politologue, Yan Schubert, historien, Denis Pernet, commissaire d’exposition, Mélanie Borès, assistante pré-doctorante
Durée :
 2012-2014
Partenaires:
 Musée de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Genève), Musée Um-el-Fahem (Israël), Fonds municipal d’art contemporain (Genève)
Financement : 
HES-SO, FNS
Résultats visés : étudier le rôle des pratiques artistiques dans les processus de mémorialisation
Valorisation prévue : exposition à Le Commun, Bâtiment d’art contemporain, Genève du 9 janvier au 15 février 2015, conférences, visites guidées et journée d’étude dans le cadre de l’exposition (22-23 janvier) ; organisation d’un colloque à l’invitation de Les Rencontres de Genève, Histoire et Cité, à la Maison de l’histoire de l’Université de Genève (mai 2015) ; publication d’un ouvrage sur le processus mémoriel dans l’espace urbain à Genève, prenant pour cas d’étude le monument commémorant le génocide arménien.
Mots clés : art, représentation, espace public, politiques mémorielles, commémoration, monument, histoire, violence de masse, peace studies, justice, réconciliation.

 

Le projet Politiques et initiatives mémorielles et pratiques artistiques dans les processus de paix et de reconstruction / Politics of Memory and Art Practices: The Role of Art in Peace and Reconstruction Process [PIMPA/PPR] soutenu par le fonds stratégique de HES-SO (2010-2012) puis par le FNS, Fonds national suisse de la recherche scientifique (2012-2014) étudie les représentations dans l’espace public des violations massives des droits humains.

La recherche s’appuie sur des cas d’étude (Bosnie, Israël, Palestine, Berlin, Derry/Londonderry), depuis 2000. Elle analyse les formes de représentation des crimes de masse et des conflits et examine le rôle des artistes, gouvernements, partis politiques, activistes des droits humains et associations de victimes dans les processus de décision.

Les formats des pratiques artistiques jouent un rôle central dans l’étude de l’influence des initiatives commémoratives sur les débats sociétaux, la représentation du passé, l’identité collective et les processus de réconciliation.

Inscrit au Programme de recherche CCC critical curatorial cybermedia de la HEAD, le projet associe les connaissances théoriques des sciences politiques et humaines aux recherches et expériences des pratiques artistiques. Il favorise ainsi l’intégration des arts aux recherches sur les initiatives mémorielles ainsi que l’émergence de méthodologies de recherche singulières.

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