Le réalisateur philippin Lav Diaz
© Bradley Liew
Faire face / To face up - Colloque International Lav Diaz
© Lav Diaz (Season of the Devil & The Woman who left)
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Cinéma, Colloque International Lav Diaz: Faire face / To face up. Marcos Uzal, Olivier Zuchuat, Lav Diaz, Hazel Orencio
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht

Faire face, Colloque International Lav Diaz

Octobre 2019

Institution requérante: HEAD – Genève
Requérant et coordinateur de projet: Olivier Zuchuat
Organisation: Corinne Maury (Université de Toulouse Jean Jaurès), Marcos Uzal, Olivier Zuchuat (HEAD-Genève & Université de Paris 8) 
Institutions partenaires:   EDESTA & ESTCA – Université de Paris 8PLH/ELH – Université de Toulouse
Financement: Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) 
Co-financement: HEAD – Genève

Publication LAV DIAZ : FAIRE FACE, éditions Post-éditions, mai 2022

L’œuvre cinématographique de Lav Diaz est chevillée au corps du peuple philippin, pétrie des vicissitudes politiques qui meurtrissent le pays, traversée par les conséquences des cataclysmes climatiques qui dévastent l’archipel. Ses plans aux durées peu communes s’arriment aux destinées des opposants, des humiliés, des marginaux et des laissés pour compte. Accompagner les résistances, construire une mémoire collective, partager le temps de l’attente ou encore dessiner des tombeaux cinématographiques pour les disparus et les suppliciés : les fresques tragiques de Lav Diaz s’érigent contre le silence, l’amnésie et le refoulement. Sous-tendus par une violence étatique extrême (loi martiale, exécutions extrajudiciaires, « escadrons de la mort »), ses films mettent en lumière, sans détour, les tyrannies et les férocités de l’Histoire. L’esthétique endurante de ce cinéaste arpenteur transpose les lieux du ban, les forêts reculées, les marges des villes et les terres abîmées en autant d’espaces vécus ou subis, de paysages quotidiens où l’homme habite, s’abrite, s’exile et parfois se sauve. Avec une rage humaniste, Lav Diaz fait face au désastre politique, écologique et éthique, se risquant à raconter ce que l’homme fait à l’homme. 

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