Atelier - La ville pour penser demain
© HEAD – Genève
Partage, Tina Felix - Melina Meyer
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Partage, Tina Felix - Melina Meyer
© HEAD – Genève
La ville du coeur, Maria-Clara Castioni - Elisa Cudremauroux
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
La ville du coeur, Maria-Clara Castioni - Elisa Cudremauroux
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
La ville du coeur, Maria-Clara Castioni - Elisa Cudremauroux
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La ville du quart d'heure, Annika Resin - Camille Nemethy
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
La ville du quart d'heure, Annika Resin - Camille Nemethy
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Cent-soixante sur cent-soixante, Fassier Alize - Noemi Dux
© HEAD – Genève
Ville d'intérieur, Leana Teixeira - Taomei Bengone
© HEAD – Genève

Atelier - La ville pour penser demain

Janvier 2021

Atelier dirigé par Line Fontana (Fagart & Fontana Architectes) assistée de Paule Perron.

Les projets de villes du futur apparaissent dans l’Histoire à des moments de rupture, de transition sociétale forte. Ils sont des marqueurs historiques clés qui soulignent et confirment la grande responsabilité sociale des penseurs et des créateurs d’espace. Il semble évident que nous vivons aujourd’hui une époque aux multiples fractures, cristallisées dans la crise sanitaire en cours, qui appellent à un renouveau collectif, dans lequel les espaces intérieurs prennent une nouvelle importance. Nous les envisagerons ici comme les vecteurs de création, d’échange et d’innovation de la ville de demain. 

C’est dans le cadre de la Cité des Métiers 2021 que les étudiant·e·s de l’atelier d’automne de Line Fontana interrogeront la ville comme support de création et de changements tant spatiaux que sociétaux. Pour cela, ils·elles imagineront une scénographie pouvant accueillir les écoles HES — Genève, invitées d’honneur, sur un espace de 700m2, pour cet événement qui aura lieu en novembre prochain. Ce sont donc les domaines du travail social, de la santé, la gestion, la musique, l’ingénierie, l’architecture, l’architecture d’intérieur, du paysage, et des arts visuels qui seront représentés à travers des potentiels d’innovation sociale, scientifique, territoriale, artistique, culturelle, etc. 

Pour cela, l’atelier s’organisera en trois étapes. Dans un premier temps, les étudiant·e·s se concentreront sur deux axes de recherche : la ville et la scénographie. Leurs recherches donneront ensuite lieu à deux ouvrages, le socle théorique de leur projet. Dans un deuxième temps, ils·elles proposeront un concept scénographique répondant à leurs positionnements théoriques esquissés en début de semestre, à travers trois médias de recherches et de conception : la maquette, l’atlas iconographique à la manière d’Aby Warburg et le texte. Enfin, ils·elles développeront leur projet scénographique à travers un aller-retour constant entre la projection par le dessin, le test par la maquette et la construction d’un positionnement de projet. 

De grands thèmes de projets se dessineront au fil des semaines, avec des sujets prépondérants, tels que l’urgence écologique, l’importance des lieux d’échange et de partage dans des villes inclusives et la place grandissante des espaces intérieurs. La scénographie pourra alors séparer, distancier ou protéger, tout comme elle pourra inciter au regroupement, à la discussion ou à l’ébauche d’un rapport privilégié à l’autre. Cette scénographie, loin d’être neutre, sera donc l’image conceptuelle forte de la ville de demain tout en participant activement à sa production.

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