C’est l’histoire d’un parachutage d’humains et de non-humains quelque part sur une plateforme en 2050. Les modes et les mœurs de vies ont changé, la technologie a évolué, et les phénomènes climatiques de ce futur proche les condamnent au nomadisme navigant entre les catastrophes naturelles qui surviennent. Afin de ne pas sombrer elleux-mêmes, iels décident d’imaginer leur propre Studio avec une mission claire: étudier les typologies d’espaces et de mobiliers qui ont été imaginé dans le passé , réécrire leurs histoires et le construire - avec les moyens à bords.

Avec ce mythe inventé comme fil conducteur. Les étudiants du MAIA réfléchissent au futur du travailler (du vivre) ensemble et ses corollaires et son application, sa mise en scène dans le domaine du design. De quoi sont fait les espaces de vie et de travail de demain ? Sous notre ère anthropocène, dans les enchevêtrements entre les espaces intérieurs, l’environnement et les médias, quels sont les réponses architecturales à apporter aux défis environnementaux et sociétaux contemporains et les implications des nouveaux paradigmes écologiques d’aujourd’hui ? Ancrée dans un futur proche - 2050 - nous imaginons l’espace de vie et de travail de demain suffisamment réaliste pour qu’il parle de notre société mais fabuleusement futuriste pour qu'il en montre les travers obscures ou les rêves inavouées.

A travers The Studio, nous explorons des nouveaux types d’espaces, d’objets, de nouvelles coutumes et des nouveaux modes du vivre ensemble entre humains et non-humains autant appliqués au réel qu’aux enjeux prospectifs futurs. Des devins de l’antiquité, jusqu’aux prolixes écrivains de Science-Fiction, beaucoup se sont essayé à prédire le futur au point que les prévisions d’aujourd’hui deviennent une richesse politique et mercantile de connaissances bien gardé jalousement des Etats et des multinationales. Ces spéculations - suivant généralement les enjeux sociaux, technologiques, économiques, environnementaux et politiques et s’appuyant tantôt sur des données empiriques et historiques, statistiques et scientifiques ou tout simplement sur l’imagination - forment un arbre de possibles conditionnels. En s’appuyant sur divers méthodes issues de la prospective stratégique ou simplement de l’imagination, il serait donc possible d’extrapoler les prochains cycles de changements et de pouvoir dans la mesures du possible concevoir les environnements, l’architecture et les objets ou mobiliers de demain.