Ce projet semestriel vise à établir des espaces éphémères de vie et de travail par le biais d’installations conçues pour être placées dans de larges espaces disponibles de façon temporaire. Les étudiant-e-x-s sont invité-e-x-s à développer et à concevoir une idée personnelle globale et à la présenter à l’aide de différents supports.

Les environnements urbains sont en constante évolution. Les tendances ou les perturbations générales, telles que la numérisation ou la récente pandémie qui a modifié la façon dont nous nous déplaçons et travaillons, entraînent des changements qui peuvent conduire à un changement d’affectation des bâtiments. Pendant ce processus de fluctuation, les espaces inutilisés offrent la possibilité d’une occupation temporaire. Les architectes d’intérieur ont alors l’opportunité de redéfinir les conditions spatiales afin d’étendre l’utilisabilité des espaces disponibles. La réintégration de tels environnements peut être pertinente à l’échelle économique, environnementale et sociologique.

Le projet semestriel démarre par des recherches sur les lieux possibles et leurs structures. Chaque étudiant-e-x choisit ensuite un scénario réaliste comme point de départ de son travail. Les projets doivent fournir une proposition spatiale permettant à un-e-x individu d’utiliser l’espace disponible par rapport à un concept général, en mettant l’accent sur la qualité de l’atmosphère, le choix des matériaux, l’intégration de la lumière et l’ergonomie. Parmi les autres considérations attendues figurent les rituels humains, les comportements et règles sociales, ainsi que les paramètres des abris physiques et psychologiques. Les concepts varient du logement temporaire pour personnes âgées à mobilité réduite au sanatorium à l’intérieur d’une maison-jardin botanique, de l’espace d’évasion pour personnes vivant en psychiatrie aux abris pour réfugié-e-x-s et aux logements pour étudiant-e-x-s.