L’atelier de Simon Husslein au département d’architecture intérieure de la HEAD – Genève étudie le potentiel des environnements virtuels créés au-delà du vocabulaire visuel de la représentation physique. À l’aide de logiciels et de matériel de pointe, l’atelier crée des typologies d’espaces entièrement nouvelles. Ces espaces sont conçus comme des environnements de travail et peuvent être décrits comme « abstraits ». Ils sont facilement identifiables comme « virtuels » et peuvent donc être acceptés et appréciés pour ce qu’ils sont.

Les résultats de l’atelier seront présentés sous forme d’exposition lors de la présentation de la HES-SO Genève à la Cité des Métiers en 2021. À l’avenir, de nombreuses professions intégreront des applications de travail en réalité virtuelle. Il semblerait d’ailleurs que l’utilisation d’outils de réalité virtuelle dans des domaines tels que la formation, le développement, les présentations, la communication ou les loisirs permettra d’en améliorer l’efficacité et la qualité. Au fur et à mesure que la réalité virtuelle devient de plus en plus abordable et facile à intégrer, son application dans divers domaines de travail augmente donc rapidement.

Les applications de travail en réalité virtuelle sont généralement présentées à l’intérieur d’environnements qui imitent des archétypes connus d’espaces physiques. En dehors des applications qui visent délibérément à simuler des scénarios du monde réel, les expériences de réalité virtuelle manquent d’authenticité car elles se déroulent au sein de fausses structures architecturales qui intègrent de faux matériaux, de fausses lumières, etc. Cela est dû en grande partie aux contraintes liées à l’esthétique des environnements de réalité virtuelle.