Une proposition du collectif microsillons pour le programme MA TRANSforme.
Cette exposition présente trois projets artistiques collaboratifs menés par Grace Gloria Denis, Aurélien Fontanet et Lavinia Johnson dans des établissements scolaires publics de Genève et Vaud, dans le cadre du projet de recherche Faire éco. Écopédagogies
par les moyens de l’art. Ces projets expérimentent des approches pédagogiques nouvelles qui ouvrent des pistes d’agir collectif face à la crise climatique.
Mardi 1er octobre - 18h30
Conférence d’Anna Colin
Curatrice indépendante, éducatrice, chercheuse et jardinière dans l’East Kent en Grande Bretagne. Entre autres terrains d’investigations, elle est engagée dans la pratique sociale, la pédagogie critique, les modèles institutionnels alternatifs et le paysagisme critique et participatif. Elle a co-fondé et dirigé Open School East, une école d’art indépendante et un espace communautaire (Londres/Margate (2013-20). Elle a été curatrice associée à Lafayette Anticipations (Paris, 2014-20), directrice associée à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche (Paris, 2011-12) et curatrice à Gasworks (Londres, 2007-10). Anna enseigne dans le Master Curating à Goldsmiths, University of London et a écrit une thèse sur les espaces pédagogiques et culturels dits “multi-publics” en Angleterre depuis la fin du 19e siècle (Université de Nottingham, 2022). Elle est co-curatrice, avec Camille Richert, de Chaleur humaine, la seconde édition de la Triennale Art & Industrie de Dunkerque (2023). Depuis 2021, Anna Colin se forme à l’horticulture et à la permaculture ; elle a co-conçu et s’occupe de plusieurs jardins collectifs dans le Kent et au-delà.
Vendredi 18 octobre -18h30
Projection de Pachakuti (2024) Un film d’Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós (Le peuple qui manque) - Projection suivie d’une rencontre avec avec Aliocha Imhoff
Ce film (re)met en scène le processus qui a conduit à l’octroi d’un statut juridique à la Pachamama (Terre Mère) dans la Constitution bolivienne (2006-2009), devenant ainsi l’une des premières Constitutions avec celle de l’Équateur à accorder ce statut à cette entité non-humaine. Il met en scène une assemblée fictive, une conversation entre les esprits de la montagne et les ombres d’une assemblée historique, et s’inspire librement de transcriptions de discours prononcés lors de cette assemblée constituante, ainsi que d’interviews d’acteurs de la scène politique, intellectuelle et artistique actuelle. Cette assemblée est interprétée par des non-acteurs de la scène aymara et des voix de la diaspora bolivienne.