Partenaire de l’Université de Genève dès la première édition du Festival Histoire et Cité en 2015, la HEAD – Genève est heureuse de poursuivre cette collaboration stimulante. Pour cette troisième édition, intitulée Être libre, elle explore l’engagement politique, notamment à travers sa proposition d’exposition « [Signes] de la contestation», visible du 8 au 24 mars sur la plaine de Plainpalais, consacrée aux expressions politiques, sociales et culturelles dont Genève a été le théâtre durant la décennie 1968-1978. À l’occasion du cinquantenaire des événements mondiaux de 68, les étudiant-e-s de son Département Communication visuelle – sous la conduite de l’historien du graphisme Michel Wlassikoff – se proposent de présenter les nombreuses affiches qui sont alors publiées, ainsi que les organes de presse qui naissent à cette période, la plupart éphémères, mais très représentatifs jusque dans leur mise en page et leurs illustrations de l’esprit critique et frondeur du temps. Ils-elles poseront leurs regards singuliers sur ces phénomènes de contestation tant sur le fond, notamment à travers les modalités inédites de revendication portées par les mouvements féministes ou écologistes, que sur les formes prises, l’imprimé jouant alors encore un rôle essentiel.
Outre cette exposition, la HEAD – Genève propose une table ronde consacrée à la liberté artistique dans l’espace public et des projections- débats organisées par son Département cinéma, notamment autour des films Le Fond de l’air est rouge de Chris Marker et Tahrir, place de la libération de Stefano Savona.