Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer Neue Brüder, 2011, Video HD, 130 min. 
© Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer
Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer Neue Brüder, 2011, Video HD, 130 min. 
© Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer
Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer Neue Brüder, 2011, Video HD, 130 min. 
© Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer
Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer Neue Brüder, 2011, Video HD, 130 min. 
© Sylvie Boisseau et Frank Westermeyer

Produire du paysage, produire de l’identité. Regards artistiques, ethno-historiques et anthropologiques sur le sud du Chili

Novembre 2010 - Mars 2014

Chef de projet : Frank Westermeyer

Durée : 1er novembre 2010 au 31 mars 2014 (41 mois)

Equipe : Sylvie Boisseau, Fabien Le Bonniec. Sabine Kradolfer. Katrin Mundt, Bernardo Oyarzun

Partenaires : Kunstmuseum de Berne 

Financement : University of Applied Sciences and Arts of Western Switzerland (HES-SO)

Résultats visés :  Les analyses en sciences humaines (anthropologie, sociologie et

ethnohistoriographie) et en sciences de l’art, du double rapport de construction du paysage et de

construction-déconstruction de l’identité ethnique mapuche et de l’identité coloniale du Sud du Chili a donné naissance au film : "Neue Brüder", de Frank Westermeyer et Syvie Boisseau.

Valorisation prévue : La valorisation des différents résultats a été réalisée par leur mise en discussion avec des pairs dans un contexte international sous formes de conférences, expositions, table-rondes et publications. Le film a été projeté au Kunstmuseum de Berne, à vtape à Toronto, au Rencontres Internationales de Paris et au centre d'art contemporain de Genève.

Mots-clés : post-colonial studies, Mapuche, Chili, Art vidéo, paysage, identité, territoire

Site Internet : http://videoartresearch.org

 

Produire du paysage, produire de l’identité se proposait d’étudier les relations complexes entre le paysage et l’identité à partir d’un espace géographique concret, le Sud du Chili. Ce territoire, qui est resté sous le contrôle du peuple autochtone amérindien mapuche (ou Araucan) jusqu’à la fin du 19e siècle, a été colonisé par des populations immigrées d’origine européennes et il est actuellement intensément exploité par différentes industries et infrastructures. Les Mapuche revendiquent des droits sur les territoires et les ressources naturelles. Dans le contexte de cet espace contesté où les postulats idéologiques se matérialisent dans des représentations comme dans l’agencement de l’espace, les relations entre les modèles historiques et contemporains de l’usage et de la représentation du paysage constituent le coeur de ce projet interdisciplinaire. La représentation hégémonique européocentrique du paysage, la cosmogonie Mapuche et la transformation par l’industrie forestière avec ses espèces exogènes créent de fortes oppositions qui sont abordées par le projet. Il contribue ainsi à une meilleure connaissance du paysage – compris comme un moyen d’identification culturelle et d’appropriation territoriale dans un contexte postcolonial – grâce à son approche interdisciplinaire, réalisée dans le cadre d’une équipe de recherche internationale, qui combine les méthodes de recherche en art, en sciences sociales et en théories de l’art.

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