Laure Rogemond,"Je vais essayer, c'est la vie", Prix artistique de la Croix-Rouge HEAD – Genève 2016
© HEAD – Genève
Laure Rogemond,"Je vais essayer, c'est la vie", Prix artistique de la Croix-Rouge HEAD – Genève 2016
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Prix artistique Croix-Rouge HEAD – Genève 2016

Août 2016

La Croix-Rouge genevoise (CRG), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Haute école d’art et de design (HEAD) ont organisé pour la deuxième année consécutive le Prix artistique Croix-Rouge HEAD – Genève, qui vise à encourager et honorer le lien entre art et humanité.
Le Prix récompense, une fois l’an, l’étudiant-e ou le-la diplômé-e ayant réalisé la meilleure création artistique en Arts visuels, Design ou Cinéma, inspirée par une réflexion relative à l’humanité, valeur à l’origine de la création de la Croix-Rouge. 

La remise du Prix a eu lieu à l’Espace Hippomène jeudi 13 octobre en présence d’un public enthousiaste. Cinq diplômé-e-s de la HEAD ont été retenu-e-s parmi les 30 candidatures reçues. Ainsi Hind Chammas, diplômée Master Media Design, Sayaka Mizuno, diplômée Bachelor Cinéma / cinéma du réel, Coline Mauroy, diplômée Bachelor Architecture d’intérieur, Laure Rogemond, diplômée Master en Communication visuelle, et Dorian Ozhan Sari, diplômé Bachelor en Arts visuels ont présenté leurs projets pendant la soirée.

Tou-te-s les candidat-e-s retenu-e-s ont travaillé sur le thème de la migration, l’intégration, l’accueil, l’humanité.

Le Prix artistique Croix-Rouge HEAD – Genève a été décerné à Laure Rogemond pour son travail en Communication visuelle intitulé «Je vais essayer, c’est la vie ». Son travail se présente sous la forme d’un coffret comprenant quatre livrets qui font émerger une réalité, des vies, de l’humanité. Ces livrets s’intitulent : Là-bas, Voyage, Ici et Tesfaldet.

Préoccupée par la problématique de l’immigration, s’interrogeant sur le rôle du designer graphique confronté à une telle problématique, Laure Rogemond s’est immergée dans la vie quotidienne de personnes migrantes à Genève, organisant un atelier à La Roseraie, favorisant la prise de parole et les échanges. Elle a initié un processus participatif visant, grâce à ce projet graphique, à donner un visage à cette population marginalisée.

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