Manon Autié-Naty - Même pas peur
© Alicia Dubuis
Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
© Alicia Dubuis
Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
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Manon Autié-Naty - Même pas peur
© Alicia Dubuis
Manon Autié-Naty - Même pas peur
© Alicia Dubuis

Manon Autié-Naty, Collection diplôme Master 2018

Novembre 2018

Manon Autié-Naty
Même pas peur 
@manon.autie.naty

A la suite d’un voyage au Japon, pays qui m’a toujours fascinée, je me suis intéressée à des gangs japonais des années 1970, les Bosozoku. Ils étaient nombreux et révoltés, chevauchaient des motos, commettaient des délits, portaient des uniformes inspirés des kamikazes de la Seconde Guerre mondiale, mais surtout, ils étaient cool. J’ai eu à mon tour envie de créer mon propre gang, un groupe de filles complètement pacifistes, qui ne prôneraient que douceur et solidarité. 

Toute sous-culture s’invente par bricolage en hybridant des éléments d’origines diverses qui, une fois assemblés, créent un nouveau langage. Dans ce sens, mon gang s’est construit grâce à la rencontre d’éléments empruntés au vestiaire des Bosozoku, au lexique du pyjama et à la pâtisserie japonaise. Cet univers sucré a guidé mon expérimentation textile et m’a permis de définir une gamme de couleurs et de matières tendres et moelleuses. 

Ce mélange a formé un vestiaire pour des filles, mains dans les poches, fortes et joueuses, à l’allure fière.
 

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