Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
© Orianne Lopes et Clémentine Bossard
Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
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Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015
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Lucille Clotilde Mosimann, Collection Master Design Mode et Accessoires 2015

Juin 2015 - Octobre 2015
 
"Les cheveux au vent, faussement Madame. »
 
«Les cheveux au vent, faussement Madame», c’est le vestiaire d’une femme fantasmée.
 
Sur une moto, il y a cette femme. Cette dégaine de mauvaise fille, elle la cultive grâce à des vestes à épaules larges. Mais elle garde tout de même une allure coquette et sexy. 
Une cuisse se dévoile sous son long manteau-peignoir en jeans. Aux poignets, des scratchs pour ressérer ses manches et éviter que l’air de la route ne vienne déranger sa conduite. C’est comme si elle avait piqué le perfecto du biker assis derrière elle au comptoir de la station d’à côté, mais en version Dame.
Habillée de son smoking, orné de cactus-rouge à lèvres peints à la main, elle affirme son envie d’être une lady. Son tailleur pied-de-poule fait de bandes de cuir et de jeans se tâche d’huile de moteur et de poussières du désert. Son trench-coat se transforme en robe, et pour plus de grandeur, le col s’est décuplé en taille. 
 
Le fantasme de la Dame, bien sous tout rapport et tirée à quatres (parfois huit) épingles dans son habitude vestimentaire se voit perverti par la liberté et la dégaine masculine du biker dans une nostalgie des années 50. 
L’esprit couture comme le soucis des longueurs,  le travail à la main et le savoir-faire de la coupe traditionnelle repéré dans le travail des grands couturiers des années 1950 s’hybride avec les matières brutes et dures, cuir et jeans, les détails métaliques et la carrure imposante du Motard en perfecto.
 
Pour concevoir ce vestiaire, j’ai identifié les pièces essentielles dans la garde-robe féminine, des vêtements portés quotidiennement. Le jeans, le trench-coat, le smoking, la petite robe noire... 
 
Mon vestiaire est une invitation au voyage et au fantasme de se fondre dans un personnage de femme dont les cheveux volent au vent.  
 

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