Guerrilla Girls
© HEAD -Genève
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Guerrilla Girls
© Constance Brosse
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Guerrillas Girls

Novembre 2019

Workshop organisé par l'option [Inter]action, avec Maëlle Gross, Aloïs Godinat et Christelle Sanvee.

Etudiant.e.s:  Naïma Pollet, Constance Brosse, Valérie Siron, Lucas Ballester, Oélia Gouret, Lynn Briggs, Alexandra Salem, Plume Ducret, Julie Schultz, Emi Curti, Claire Guignet, Lucie Cellier, Hu Xinyi, Anabelle Galland, Ana Macedo

La venue de Frida des Guerrillas Girls à Genève est l'occasion de penser ensemble la question de l'activisme, de son rôle dans l'art contemporain puis de pouvoir mettre en perspective d’une pratique. Le but de la rencontre ne n’est pas de faire une simple présentation du travail des Guerrillas Girls mais de pouvoir contextualiser leur travail ainsi que de montrer différentes pratiques d’artistes des 70’s à maintenant. Questionner les enjeux liés à l’auto organisation des luttes et à la convergence de l’art et de l’art « politique ». Questionner les enjeux d’une politisation des pratiques quotidiennes. Comment des artistes ou des collectifs d’artistes s’auto-organisent pour revendiquer, critiquer, lutter ? La rencontre est avec une quinzaine d’étudiant-es de Bachelor et Master en Arts Visuels durant le mois de novembre 2019. Dans le but d’ouvrir une discussion sur le lien entre l’art et l’activisme. Avec comme objectif la production potentiel d’une action commune, mais aussi une réflexion sur les préoccupations/revendications d’artiste en Suisse et l’implication social d’un artiste. Le but est d’ouvrir le champ des possibles, démontrer que les moyens économiques à la réalisation d’une oeuvre ne sont pas toujours un obstacle. Frida a formé des petits groupes d’étudiant-es pour travailler collaborativement sur un thème amené par eux-mêmes. Un thème qui les met en « colère ». Pouvoir réussir à transformer ces dernières en réflexion, en revendication, en action. Faire passer des idées et par la dérision et l’humour sont parfois des outils percutants.

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Les Guerilla Girls font une entrée fracassante sur la scène de l’art contemporain en 1985 à Soho, notre quartier des Bains en placardant des affiches exposant entre autres, des statistiques qui elles démontrent des inégalitésdans le milieu de l’art. Avec humour et ironie, elles dénoncent le sexisme et le racisme dans l’art et révèlent les obstacles rencontrés par les femmes artistes. En 1989, elles détournent La Grande Odalisque d’Ingres, la coiffent d’une tête de gorille rugissant et posent la question : « Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au Metropolitan Museum ? Moins de 5 % des artistes de la section d’art moderne sont des femmes, mais 85 % des nus sont féminins. » Les Guerrilla Girls envahissent l’espace public et placardent leurs affiches sur les murs des rues de New York. Elles sont toujours masquées. L’individualité importe peu. Anonymes, elles empruntent le nom d’artistes décédées : Käthe Kollwitz, Frida Kahlo, Claude Cahun, Diane Arbus.

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