THE DECORATIVE : HOUSE
© HEAD – Genève
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© HEAD – Genève © Roman Lusser
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Atelier - THE DECORATIVE : HOUSE

Février 2024 - Juin 2024

Atelier dirigé par Ahmed Belkhodja (fala atelier) & Camille Bagnoud (COCI studio)
Assisté·e·s par Robin Delerce

Ce semestre se concentre sur les espaces domestiques contemporains et les rôles que nous nous attribuons en les concevant. En effet, l’architecture d’intérieur est souvent perçue à tort comme un placage superflu, un luxe “décoratif” qui viendrait après l’architecture “proprement dite”. Sa communication est généralement cantonnée dans des magazines et des sites web dédiés, reproduisant souvent des stéréotypes de genre. Cette accusation de superficialité présuppose une compréhension étroite de la valeur des surfaces que nous habitons, de leur capacité à nous informer sans être des choses que nous “possédons” et manipulons. On pourrait dire qu’une pièce habitée est quelque chose qui nous possède au moins autant que nous la possédons.

La contribution suisse à la Biennale d’architecture de Venise 2018 consistait en un labyrinthe d’intérieurs domestiques non meublés, “mettant en évidence une surface cachée derrière la promesse de rationalité et de contrôle du plan”. Ces espaces domestiques génériques sont omniprésents dans tout le pays et au-delà. Ils réduisent le domaine domestique à un conteneur d’objets et de personnes, dont l’illusion de neutralité sert principalement à garantir une insertion facile dans les normes d’un marché. Puisqu’il est inévitablement mêlé à une myriade de formes de vie et d’intimité, l’intérieur résidentiel pourrait alors être le champ de bataille le plus important dans la marchandisation de notre environnement bâti.

Nous examinons d’abord des développements d’appartements génériques d’aujourd’hui à Genève, puis nous leur opposons un “présent alternatif”. En injectant soigneusement des espaces partagés qui interagissent avec les sphères privées, nous questionnons le matériau même dont sont faits nos appartements et leurs potentialités multiples. Dans ce contexte, le “décoratif” signifie une transgression de la “rationalité et du contrôle”, un signe de vitalité, de diversité, et d’intentionnalité de la part des architectes d’intérieur.

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