Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille
Alice Rabot - Je suis un mensonge qui dit la vérité
© Marie Deteneuille

Alice Rabot, Collection diplôme Master 2018

Juin 2018

Alice Rabot
Je suis un mensonge qui dit la vérité
@rbt.alice

Cette collection trouve sa source dans un croisement de regards : celui intériorisé, qui ne trompe pas, et celui extérieur des « regardeurs ». Deux points de vue qui m’apparaissent essentiels dans la mode, surtout lorsqu’on décide d’habiller les femmes. Ce vestiaire habité et complice se destine à celle qui n’est pas forcément ce qu’elle paraît être, ou ce que l’on souhaite qu’elle paraisse. En passant le corps et le vestiaire féminin au scanner, comme un tout, j’ai mis en relief l’existence d’une forme de tension entre maintien et mise à nu, laquelle fait écho au large répertoire de la lingerie. Ici s’entrelacent et se réconcilient ces idées de contention et de confort, de contrainte et de liberté. 

Le rouge, le rose, l’orange s’articulent comme autant de variations irradiantes de la chair et de l’intime. Des teintes à la fois flamboyantes et rayonnantes pour traduire cette femme solaire que j’imagine. Et pour qui, il n’y a ni abandon ni ambition, mais juste le désir de s’habiller comme elle le veut, comme elle est, et de s’accorder avec l’aphorisme de Jean Cocteau, « Je suis un mensonge qui dit la vérité ».

Voir tous les projets de l'école