Les disputes de Rumines, sous la forme de procès fictifs joués par de vrais magistrats ont encore frappé en mettant d'abord en accusation les 2 et 16 novembre :

• l’agriculture :10’000 ans bien tassés, qui a dû faire face à un jury populaire au Palais de Rumine. Son tort principal, selon l’acte d’accusation du procureur: avoir enfreint la norme pénale de la loi sur la protection de l’environnement par son «utilisation addictive, et souvent disproportionnée, de certains produits et substances toxiques aux effets délétères pourtant bien connus».
• la médecine : taxée d'hypercomplexité, toujours plus technique, toujours plus impersonnelle, la médecine est accusée d'être prisonnière d’une régulation défaillante et paralysée par les intérêts particuliers. Elle ne maîtrise plus ses coûts. Pendant ce temps, la demande augmente, les inefficacités se répandent, la pénurie de personnel s’accroît, le système se bureaucratise. De nombreux soignants et soignés sont désenchantés. La longue tradition humaniste des soins est menacée.

Chaque procès était précédé d’un atelier qui permettait au public (endossant à la fin de chaque procès le rôle du grand jury) de compléter son information, de prendre connaissance des Actes du procès et d’explorer quelques projets ou utopies pratiques.
Pour illustrer l'instant, des étudiant-x-e-s de Bachelor en Illustration ont proposé leurs dessins, publiés dans la presse. Un exercice périlleux mais réussi, pour lequel il faut traiter le sujet sans être exhaustif, rester pertinent pour le lecteur final, puis agir en temps réel.

• Samedi 2 nov – Procès de l’agriculture
  Lisenn Béchir 
  Yannael Arisz
  Jano Vonlanthen (AV)
   
• Samedi 16 nov – Procès de la médecine
  Emma Minicelli
  Justine Margueron
  Sara Zina Nouhar
  Laszlo Zawadzki
  Anastasia Moschona
  Tatiana Müller
  Romane Rodriguez
  Hélène Borell