Atelier - HIGH PLACES
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #2, R.Delerce
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #10, P.Pawlik
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #10, P.Pawlik
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #10, P.Pawlik
© HEAD – Genève, P.Pawlik
HIGH PLACES #3, N.Missidenti
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #1, T.Krauer
© HEAD – Genève, T.Krauer
HIGH PLACES #1, T.Krauer
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #1, T.Krauer
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #6, E.Audouin
© HEAD – Genève, E.Audouin
HIGH PLACES #7, N.Yokota
© HEAD – Genève, Raphaëlle Mueller
HIGH PLACES #7, N.Yokota
© HEAD – Genève, N.Yokota

Atelier - HIGH PLACES

Février 2022

Atelier dirigé par Ana Luisa Soares et Ahmed Belkhodja (fala atelier)
Assistés de Camille Bagnoud (COCI studio)

« High places » poursuit l’exploration entamée l’année dernière, à la recherche de bâtiments méconnus dans de nouveaux territoires. L’objectif final est de réfléchir au potentiel et au caractère public de ces bâtiments, aux espaces intérieurs qu’ils renferment et aux influences que ces espaces pourraient avoir sur les paysages plus vastes qui les entourent.

L'enquête commence à partir de quelques points hauts de la vallée du Rhône. Ces points sont des marqueurs dans le paysage, mais ils constituent également un patrimoine bâti au sens traditionnel du terme, étant occupés par plusieurs types de bâtiments classés. De là, nous descendrons vers les agglomérations et nous identifierons des bâtiments et des espaces au patrimoine relativement méconnu. Nous ferons des relevés de ces espaces et étudierons leur configuration précise entre les « points hauts » et le lit de la rivière. Nous envisagerons ces bâtiments et ces lieux comme un « patrimoine actif » en concevant des projets publics que nous accueillerons en leur sein. À l’heure où de nombreux nouveaux bâtiments publics sont des objets bunkers qui tournent le dos au domaine public (les musées suisses de la dernière décennie en sont des exemples presque caricaturaux), nous souhaitons trouver d’autres voies en apprenant des constructions existantes.

Il s'agit de comprendre le projet d'architecture comme une tentative de mesurer ce qui a une valeur collective ou non - ce qu'il faut garder et ce qu'il faut repenser - et de brouiller les catégories instaurées (privé, public, intérieur, extérieur, urbain, domestique, etc.) ici et là. Ces projets mettent côte à côte l'ancien et le nouveau sans s'effacer.
Développés individuellement par des stratégies spatiales et des détails constructifs qui favorisent cette coexistence, ils mettent en lumière un patrimoine méconnu et son potentiel contemporain.

 

 

Voir tous les projets de l'école