En partant de la problématique qui constitue l’axe de recherche principal de mon doctorat (le mouvement dans l’image fixe), la conférence prendra la forme d’un essai fragmentaire entre passé concret et présent en devenir, futur ouvert et possibles exponentiels, image et texte, France, Etats-Unis, Russie et Japon. En creusant la question de la recherche sous la forme du « faire », c’est-à-dire en faisant et en défaisant tout ce qui s’y rapporte, je proposerai un partage d’expérience tant ancré dans la réalité d’une production en cours que dans les questions, laissées volontairement en suspens, qu’elle ne cesse d’engendrer.

La conférence sera accompagnée d’une projection de documents.

Marcelline Delbecq est artiste, auteure et doctorante SACRe à l’École Normale Supérieure sous la direction d’Antoine de Baecque, où elle entame une recherche sur le mouvement dans l’image fixe. Après des études de photographie, d’art et de critique d’art aux Etats-Unis puis en France, sa pratique s’est éloignée de l’image en tant que telle pour se concentrer sur la potentialité cinématographique — voire photographique — de l’écriture, sous forme d’installations sonores, de publications et de lectures en public. 

Elle a récemment publié Beyond Sound, entretien avec Pascale Cassagnau (Daviet-Thery éditeur, 2018)́ ; Dialogue, (Shelter Press, 2017) ; Oublier, voir (Manuella/Fondation Cartier, 2015) ; Camera (Manucius, 2015) et Silence trompeur (Manuella, 2015). Textes en revues : « Camera » (extraits), Chimères, février 2017 ; « Immédiatement le temps pourrait partir dans n’importe quel sens », Trafic, n^o 100, décembre 2016 ; « Never, Ever », Mémoire Universelle, n^o 3, novembre 2016 ; « Revoir Hotel Monterey », Trafic, n^o 97, mars 2016 ; « Cette obscure clarté », Trafic, n^o  94, été 2015.

Actualité de la Recherche: Semestre de printemps