En tant que ville, Genève a une volumétrie urbaine qui prive certains habitats de soleil. Le but du workshop était de renvoyer des rayons solaires dans ce genre de lieux, en positionnant des réflecteurs à proximité.
Les étudiant-e-x-s ont maintenu des miroirs sur des ponts, des balcons, des sommets de vallons, des toitures, des clochers, ou tout type de promontoire bien ensoleillé, pour réfléchir de la lumière vers des habitats en contrebas. Intérieurs domestiques, placettes, cafés, jardins, bibliothèques, et autres.
Ces happenings ont ensuite été compilés sous forme d’un catalogue qui raconte comment s’éclairer autrement, le jour.
Ce projet soutenait le droit des personnes citadines à pouvoir recevoir du soleil chez elles quand il fait beau. C’était une façon de montrer que le design peut contester l’ordre urbain établi, et que l’on peut expérimenter l’architecture à l’échelle 1:1. Il s’agissait de pirater le diagramme solaire de Genève pour apporter à l’intérieur de la lumière extérieure. Tout cela fut alimenté gratuitement, grâce à l’utilisation d’énergie cosmique.
Le projet fait partie de l’exposition Soleil·s, deuxième Solar Biennale, présentée au MUDAC à Lausanne et disponible en ligne ici.