Programme des projections
Mardi 12 mars à 20h30 au Spoutnik
Une jeunesse allemande (France, Suisse, Allemagne, 2015, 94’)
Un documentaire sur l’histoire de la Fraction Armée Rouge et les images que cette histoire a produites. Entièrement réalisé à partir d’archives visuelles et sonores préexistantes, le film entend interroger les spectateurs sur la portée de ce mouvement révolutionnaire à son époque et ses résonances dans notre société d’aujourd’hui.
Mercredi 13 mars à 19h00 au Spoutnik
Montages d’archives - Programme de courts métrages 1 (France, 58’)
Les images se juxtaposent, se superposent, se combinent et rembobinent dans ce programme de films courts réalisés de montages d’archives. Éminemment politiques, ces oeuvres sont issues de longues recherches historiques et établissent avec ingéniosité des liens entre les temporalités. Récits de violence, pouvoir, révolte et désobéissance sublimés par la force et les possibilités de l’art du montage.
Les Barbares (2010, 5’)
L’art délicat de la matraque (2009, 4’)
We are winning don’t forget (2004, 6’)
We are become death (2014, 4’)
Undo (2005, 10’)
Eût-elle été criminelle... (2006, 9’)
21.04.02 (2002, 10’)
Dies Irae (2005, 10’)
Jeudi 14 mars à 19h00 au Spoutnik
Chants de révolte et résistance : programme de courts métrages 2 (France, 80’)
Cinq films où le chant s’allie à la révolte, à l’insoumission et l’ébullition intérieure. Des personnes expriment par leurs voix et leurs corps des musiques empreintes d’émotion. “De la joie dans ce combat” suit un groupe de femmes pour qui la musique est un moyen de résister et de sortir de l’isolement. Dans “Nos jours absolument, doivent être illuminés” des détenu·e·s chantent depuis l’intérieur d’une maison d’arrêt pour le public venu les écouter de l’autre côté du mur.
De la joie dans ce combat (2018, 22’)
Song for the jungle (2018, 14’)
Si jamais nous devons disparaitre (2014, 15’)
The Devil (2016, 7’)
Nos jours absolument, doivent être illuminés (2012, 22’)
Vendredi 15 mars à 20h30 au Spoutnik
Lumières d’été (France, Japon, 2017, 82’)
Akihiro, cinéaste japonais vivant à Paris, réalise des interviews à Hiroshima avec des hibakusha, survivant·e·s de la bombe atomique. Pendant son séjour au Japon il fait la rencontre d’une étrange jeune femme, Michiko. Leurs balades dans la région d’Hiroshima réactivent la mémoire de Michiko, qui, avec son accent et yukata démodés semble venue d’un autre temps.
Lumières d’été est précédé du court métrage 20 000 fantômes, mosaïque de centaines de photos du dôme Genbaku, le seul bâtiment de Hiroshima resté debout après l’explosion de la bombe A.
Accéder au site internet du Département Cinéma/cinéma du réel