Center for future publishing

Le Center for Future Publishing (CfFP) est un laboratoire de recherche dirigé par Demian Conrad, designer et enseignant en communication visuelle à la HEAD, actif dans le domaine de l’édition et de la production post-digitale. Conduite en partenariat avec la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD-Genève), cette plateforme est dédiée à l’innovation dans les domaines de la communication visuelle et du design. Elle a pour ambition de créer des langages esthétiques qui puissent redéfinir le futur du design graphique. En lui proposant une carte blanche, le MBAL a souhaité montrer les recherches actuelles autour des nouvelles technologies graphiques menées au sein du Centre. 

Equipés d’imprimantes 3D, d’une fraiseuse CNC, de plotters, de drones, d’imprimantes à jet d’encre et laser, de découpeuses laser, et d’un casque neuronal, les étudiant-e-s et les designer/artistes invités au sein de ce laboratoire peuvent développer des projets grâce à ces machines et équipements de pointe pour investiguer le domaine de l’impression et de la programmation. Les algorithmes, le hacking technologique, la chimie des encres, le design paramétrique ou les techniques d’impression sont cependant toujours au coeur de la création et des expériences menées au centre avec un approche expérimentale et transdisciplinaire.

Projets de recherche

Onirama est la première expérimentation avec l’édition algorithmique créée dans le cadre du cour de Design éditorial à la HEAD-Genève. Les étudiant-e-s ont travaillé en collaboration avec les intervenant-e-s à la création d’un livre automatique. L’enjeu était d’expérimenter, de manipuler et d'exploiter les capacités d’analyse du service d’intelligence artificielle Google Vision.

Pour Self Assembling Book, les étudiant-e-s ont fait analyser par un algorithme en ligne des fichiers d'images en rapport avec l'art contemporain et ont obtenu pour chacune d'entre elles, une collection de thèmes détectés par la machine.Grâce à un outil développé spécialement pour le workshop, les étudiant-e-s ont pu faire une classification automatique, et générer une mise en page à partir de ces mots en rapport avec les images. La soumission aux choix de la machine et la limitation volontaire du nombre de paramètres à disposition de l’humain, permet de produire des objets éditoriaux mettant en avant l’interprétation des images par l’algorithme, ainsi que ses biais et ses limitations.

DIY Ink (Atelier à venir du semestre d'automne 2017)