Petite île multicolore d’une beauté de calcaire et de dolomie, l’île de Lampedusa se situe à deux cents kilomètres de la Sicile, plus proche des côtes africaines que de l’Europe, plus au sud qu’Alger ou Tunis. Depuis plusieurs années désormais, première écaille de l’Europe, elle est le théâtre d’un des plus dramatiques et parfois tragiques exodes dans l’histoire de l’Humanité.

Ce concert, où l’Ensemble Diwan rencontre l’Ensemble Lassatiliabballari, est dédié à Lampedusa, à ses habitants et au cœur des Siciliens. Mais ce concert est avant tout un moment particulier de partage car il réunit des musiques qui appartiennent à des peuples qui ont été obligés, à un moment ou l’autre de leur histoire, de se déplacer, d’émigrer, de supporter l’oppression ou encore de souffrir la déportation. En quoi la musique peut-elle aider, sinon en tant que témoignage pour rappeler que la mémoire de ce qu’on a été est indispensable pour savoir ce que nous sommes.

Entrée libre

Ce concert a lieu dans le cadre du Colloque «Allers-Retours: quels rapports entre musique populaire et musique savante?», organisé en collaboration avec le département d’histoire de l’art et musicologie de l’Université de Genève. Cinq autres concerts publics sont donnés dans le cadre du colloque.