Célébré par la critique, Brillante Mendoza a réalisé plus de 20 films en 10 ans, des courts, des fictions, des documentaires etc. Il traite de sujets tels l’homosexualité tarifée (Le Masseur, 2005, primé au Festival international de Locarno), la vie dans un cinéma porno (Serbis en 2008) ou la filiation (John John en 2007). Il aborde également la problématique de la mafia à Manille dans Kinatay qui sera récompensé du Prix de la mise en scène à Cannes en 2009. En 2012, il réalise Captive avec Isabelle Huppert.
Proche des gens et de leur quotidien, souvent frontal dans son approche, Brillante Mendoza sait aussi toucher la magie secrète des situations qu’il met en scène, de leur sensualité. Inscrite dans les réalités des Philippines, son oeuvre esquisse sur des modes indirects, mais omniprésents, la critique du système politique philippin et des valeurs qui y sont attachées.

En discussion avec Jean Perret, critique, essayiste, responsable du Département Cinéma/cinéma du réel.
 

Dans le cadre du FIFDH, Festival du Film et Forum International sur les Droits humains, son dernier film Taklub est en compétition. Projection à 21 heures.

Image : portrait de Brillante Mendoza © Brillante Mendoza