Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD - Genève 2019, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD - Genève , Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht
Performance Sauve qui peut à LiveInYourHead
© HEAD – Genève, Michel Giesbrecht

Sauve qui peut

September 2019

Performance Sauve qui peut a eu lieu à l'espace d'exposition LiveInYourHead avec Douna Lim-Theo Pesso, David Sentkar, Eva Zornio
Une performance décomposée par Pierre Bal-Blanc 
D’après Sauve qui peut (la vie) de Jean Luc Godard 1980 

Partition 

L’école d’art a été fondée sur l’étude des antiques, la présence de copies de sculptures de la renaissance italienne dans la cour du bâtiment du centre-ville de l’école des beaux-arts de Genève en témoigne. « Sauve qui peut » propose de renouer avec cette tradition pédagogique pour une soirée en instituant le film Sauve qui peut (la vie) de 1980 de Jean-Luc Godard comme le canon esthétique par rapport auquel de jeunes artistes à la sortie de l’académie d’art de Genève viendront confronter leur travail. « Sauve qui peut » peut également s'entendre plus simplement comme une expression linguistique performative qui appel une action, un mouvement. C’est une exclamation, un ordre invitant à la débandade, à se sauver comme l'on peut. C’est une fuite générale et désorganisée. « Sauve qui peut » s’adresse à la fois aux artistes qui prennent part à la soirée de performance en les invitant à sortir des catégories dans lesquelles l’écoles des beaux-arts organise ses disciplines pour affronter l’espace hétérogène de la vie extérieure. « Sauve qui peut » c’est aussi la tentative de dépasser la figure tutélaire que pourrait représenter celle de Jean Luc Godard pour ces jeunes artistes confronter à de nouvelles révolutions technologiques dont la télévision pour le cinéaste n’était qu’un des prémices. Ce titre s’adresse en même temps à l’audience invitée pour vivre cette durée de 84 minutes qui reprend celle du film original. « Sauve qui peut » s’offre alors pour tous comme la voix vers une sortie concrète ou mentale du rôle de spectateur, un appel à agir plutôt qu’à pâtir. 
 

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