HEAD – Genève
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Le Blobterre de matali crasset

October 2011 to March 2012

A l’invitation de matali crasset, 11 étudiant-e-s designers de la HEAD – Genève ont imaginé deux « extratoofs » pour l’exposition “Le Blobterre de matali” présentée au Centre Pompidou de Paris.

Dorothée Arnaud, Fanny Carrupt, Pauline Cattin, Julie Hateau, Dorothée Loustalot, Haya Liu, Aurélie Mennessier, Giancarlo Mino, Camille Seewer, Mathias Zieba, Mélanie Zogheb.

 

Le Blobterre de matali
Une installation de matali crasset
Centre Pompidou, Paris
Exposition du 1er octobre 2011 au 5 mars 2012

A travers son programme « explorer le quotidien » la Galerie des enfants du Centre Pompidou conduit le jeune public à aiguiser son sens critique, à observer le monde alentour de façon toujours plus sensible et créative. Les enfants développent à la fois créativité et esprit critique sur les éléments qui constituent leur environnement. A partir du 1er octobre, matali crasset investit la Galerie des enfants avec le Blobterre de matali, une proposition inédite sous la forme d’un jardin artificiel dédié à l’exploration, la création et à l’imagination.

Imaginé par la designer comme la fiction d’un monde à part, le Blobterre est constitué d’une série d’« extratoofs » qui se développent jour après jour. Accompagnés par matali crasset et Alexandra Midal, avec l’aide de Mathieu Bassée et Giancarlo Mino, onze étudiant-e-s du Bachelor en Architecture d’intérieur et du Master en Design Espaces et communication ont réalisé deux de ces « extratoofs » au cours d’un workshop qui s’est déroulé durant les mois d’été à la HEAD – Genève. Chacune répond à un cahier des charges précis, insistant sur le rôle constructif que ce monde imaginaire devra jouer pour les enfants.

Dans l’espace de la « Labtoof », dès que les enfants tournent des actionneurs mis à leur disposition, ils peuvent visionner la fluidité de l’énergie qu’ils viennent de produire. Mise en scène en un tourbillon qui entraîne des feuilles de feutrine, cette énergie court sur la structure en l’essaimant de petites lumières. Une fois devenu engrais, elle rejoint un récipient dans l’attente d’être récoltée par le jardinier du Blobterre.

L’« Extractoof » est un dispositif qui invite les enfants à livrer leurs cauchemars à des mains tendues. Ces mains noires qui ont recueillis ces mauvais rêves agissent comme réceptacles symboliques que l’enfant doit refermer après avoir partagé son cauchemar. Les mauvais rêves sont alors broyés et deviennent un humus généreux servant d’engrais à la végétation du Blobterre.

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