Tomas Baumgartner explore la façon dont on perçoit et interprète les objets ou installations en fonction de notre mémoire et/ou d'un contexte narratif. Ses petites sculptures murales s'inspirent d'éléments de mobilier de rangement, dont les formes nous font penser à des éléments utilitaires. 

Brigida Bocini s’intéresse à la frontière entre l’organique et l’artificiel, en étudiant notamment l’image photographique amateur, qu'elle recense dans une publication illustrant le red eye effect, dont on peut ressentir l'étrangeté avec une certaine inquiétude.  

Virginie Descamps et Nicolas Mazzi  réalisent des pièces murales, peintures en trois dimensions, en métal, textile et bois, qui questionnent, dans une combinatoire ludique, le statut et les codes formels du design, revisités dans une perspective abstraite. 

La vidéo d'Aurélie Blanchette Dubois présente les questions de hiérarchie et d'échanges sociaux comme un flux de négociations entre l'individuel et le collectif. Elle revisite ainsi ses questionnements sur la rétention et la contrainte.

Dans sa pratique du dancehall, danse populaire jamaïcaine, Juliette Gampert combine son intérêt pour l’émancipation féminine et une recherche sur ses origines paternelles. Ses trois vidéos reprennent l'installation immersive qu'elle a conçue à partir d'images de soirées et d'interviews de danseurs qu'elle a tournées à Kingston.  

Dans leurs environnements vidéo associant des ready made, des documents open source et des performances filmées, Douna Lim et Théo Pesso explorent les rapports entre le sujet et son milieu, l’apprentissage du langage, et les liens complexes entre l’humain et l’intelligence artificielle.  

Dans la peinture de Gabriel Nunige, figures et matières semblent se métamorphoser sous nos yeux, dans des compositions instables et fluides. Pour ses tableaux à Halle Nord, l'iconographie séculaire de St Christophe est abordée dans un esprit joueur mêlant sérieux et grotesque.  

Les photographies de Paulo Wirz abordent par un nouveau biais des thématiques voisines de celles de ses sculptures et installations, qui, par l'association de matériaux divers et souvent périssables, semblent mettre en scène des rituels magiques transcendant la mort et la déliquescence.  

Plus d'informations sur les lauréat.e.s www.fcac.ch