Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone
Tina Schwizgebel-Wang - Inked
© James Bantone

Tina Schwizgebel-Wang, Collection diplôme Master 2018

June 2018

Tina Schwizgebel-Wang

Inked
@tina_schwizgebel, @tina_ink

L’été dernier, je me suis découvert une passion pour le tatouage, au point de décider d’apprendre moi-même à tatouer. Et, en dépit de mon passé d’illustratrice, je me suis aperçue que c’est moins l’aspect décoratif qui me fascine dans ce domaine que l’idée de marquer dans sa chair un moment de sa vie, tout comme le revendique le mouvement du « home made tatouage » dans l’optique du corps désacralisé. Comment la mode pourrait transmettre ce message, faire en sorte que le vêtement, éphémère par essence, exprime de la même manière l’importance de cet instant présent gravé pour toujours sous la peau ?

J’ai donc découpé en séquences tout ce qui entoure cette démarche, de la naissance mentale de l’idée du tatouage jusqu’à sa finalisation. Les dessins préparatoires deviennent imprimés, sérigraphies, broderies. Le rasage avant l’application du dessin est décliné sur les manteaux en fourrure, et la cellophane qui protège le tatouage après sa réalisation se retrouve dans l’utilisation du plastique, exprimant à la fois l’inconfort et le caractère éphémère de cette phase du tatouage. Une fugacité de l’instant que je cherche à encrerdans ma collection. 
 

View all of the school's projects