L’approvisionnement en matériaux pour l’expérimentation SEED
Les effets vertueux et positifs sur la qualité de vie en espace urbain des toits végétalisés ne sont plus à démontrer.
Pour autant, peut-on persister à importer des matériaux aux qualités de légèreté et de capacités hydriques reconnues et adaptées aux substrats de toitures alors qu’ils nécessitent souvent des transports de plusieurs centaines voire milliers de kilomètres avant d’être élevés sur nos toits que l’on désigne comme favorables à l’environnement?
Plus de 30% des gaz à effet de serre en Suisse sont dus aux transports, dont plus de 50% pour le seul domaine de la construction.
Parallèlement à ce déplacement volumineux de composants minéraux traversant la Suisse, d’autres matériaux, dits matériaux inertes issus de la démolition d’ouvrages construits, finissent leur carrière dans les fonds de notre sous-sol, à défaut de trouver une manière de les revaloriser.
Même modeste, l’effet positif sur l’environnement par le recyclage des matériaux pour un usage local mérite que l’on expérimente les potentialités à les réutiliser pour les toitures.
Béton, graviers, terre cuite, céramique, les sources de matériaux à recycler sont quasi inépuisables. Quitte à être plus pesants, autant qu’ils contribuent à alléger le bilan écologique de ces si vertes toitures.
Partenaire(s) de projet
Responsable de projet - équipe
Patrice Prunier
(HEPIA),
Pierre-André Frossard
(HEPIA),
Sophie Rochefort
(HEPIA),
Pascal Boivin
(HEPIA),
Eric Amos
(HEPIA)