Dans le débat contemporain sur le développement durable, l'architecture vernaculaire est une référence à laquelle on fait souvent appel. Sa capacité d'englober le changement, d'absorber le passage du temps sans perdre l'idée architecturale sur laquelle elle repose, a su rendre ses formes intelligibles, son langage accessible à tous. Ces qualités et la variété des formes qui lui sont propres en font une source stimulante de réflexion architecturale*.
Nous avons démontré l’importance de sa contribution à la naissance et au développement de l'architecture moderne en investiguant la pratique architecturale de certains de ses protagonistes, parmi lesquels Mackintosh, Hoffmann, Loos, Le Corbusier, Sert, Aalto, Figini, Ponti, Rudofsky, Stirling, Abraham, les Smithson, Venturi et Scott Brown.
Le rôle de l’architecture vernaculaire dans la production architecturale contemporaine et les dispositifs de contamination (éléments, structures, matériaux, dispositifs spatio-morphologiques, etc.) seront analysés.
D’autre part les recherches sur le patrimoine vernaculaire en Suisse serviront pour développer des stratégies de réhabilitation respectueuses de l’environnement et des particularités propres aux divers Cantons.
* Paola Tosolini, Contaminations linguistiques. Le langage vernaculaire dans la pratique architecturale moderne, EPFL Thesis 4373, 2009
Responsable de projet - équipe
Paola Tosolini
(HEPIA)