On pense que les albatros et les pélicans volent près des surfaces de l’eau afin de tirer parti de ce que l’on appelle «l’effet de sol» et, par conséquent, de voler plus efficacement. La compréhension traditionnelle du phénomène de «l’effet de sol» repose sur deux principes :
Les pélicans et les albatros, cependant, volent assez haut au-dessus de la surface de l’eau pour que tout effet de surpression conventionnel se produise. De plus, ils ne gardent pas leurs ailes complètement déployées, ce qui maximiserait l’interaction entre l’aile inférieure et la surface de l’eau. Ils préfèrent arquer fortement leurs ailes, de sorte que les extrémités des ailes pointent invariablement vers la surface.
L’objectif global est de démontrer que les pélicans et les albatros proches de la surface de l’eau adoptent cette morphologie de manière intentionnelle. Ils arquent leurs ailes et pointent leurs extrémités vers la surface afin d’optimiser le rendement aérodynamique. L’objectif spécifique est d’élucider les principes physiques associés avec cette morphologie d’aile en forme d’arche.
Les aéronefs qui peuvent se déplacer plus efficacement près d’une surface d’eau permettront une nouvelle génération de technologies de livraison aéroportées autonomes. Ils pourront tirer parti des rivières comme étant des autoroutes bleues, avec peu ou pas de danger pour la population. Ces drones de livraison autonomes seront, en particulier, pertinents pour les continents dotés de réseaux fluviaux denses, tels que l’Afrique et l’Amérique du Sud.
Partenaire(s) de projet
Responsable de projet - équipe
Flavio Noca
(HEPIA)