Deux projets réalisés par les étudiant·e·s en Architecture du paysage dans le cadre de la manifestation Lausanne Jardins 2019
Lausanne jardins
Lausanne Jardins est un événement culturel mêlant paysagisme et réflexion sur la ville. Le temps d’un été, la manifestation propose d’insérer des jardins dans l’espace urbain: rues, places, terrains délaissés, façades de bâtiments ou toitures. Une trentaine de jardins contemporains issus d’un concours international, qui se suivent le long d’une promenade thématique. L’accès est gratuit, 24h sur 24, pendant quatre mois, de la mi-juin à la mi-octobre.
Inversion est un jardin qui fait vivre une expérience physique et de réflexion. Le projet apparaît comme un clin d’oeil qui met en avant les rapports qu’entretiennent la plante, son sol et le visiteur. C’est une somme de critères propre au lieu qui a directement inspiré la proposition, son coté désuet, sa fréquentation très peu élevée, sa position incongrue, perché sur la dalle d’un parking, ses plantes contenues et maitrisées. Et si on inversait les rôles, si on laissait à la plante de la place, du temps et de l’espace? C’est ainsi qu’Inversion décale les usages et la place de l’usager, elle dilate la plantation, elle déplace et multiplie les supports de pousse et elle laisse faire le temps. Ainsi, sur cette surface stérile, sans véritable sol, on donne la part belle à la plante, le visiteur s’incline, lève le pied, et observe le temps d’une saison cette conquête.
Auteur·e·s:
Robin Ossent, Camille Schulte-Stemmerk, Benjamin Senften, étudiant·e·s en Architecture du paysage
Alors qu’un usager du parking de Bellefontaine se rend à la caisse pour payer son ticket, il se trouve face à un phénomène, au-dessus de sa tête, au plafond, surgissent des Racines. Mais d’où peuvent-elles venir? Sur la toiture du parking, il y a un jardin, des arbres, des arbustes et des vivaces y poussent. Oui, ils poussent, mais dans le peu de terre qu’on leur a accordé. Pour les arbres, cela ne peut plus durer. Le besoin d’aller chercher de l’eau et des nutriments en profondeur devient une obsession. Ces racines sont un témoin du jardin et elles vous invitent à découvrir ce qu’il se passe au-dessus.
Auteur·e·s:
Jaïro Mugnai, Rémi Douce, Cécile Finnaz, Rachel Millo, étudiant·e·s en Architecture du paysage
Avec la collaboration des étudiant·e·s HEPIA en Architecture du paysage, 1er, 2e et 3e années:
Julien Bourrigan, Rémi Douce, Fanélie Dumas, Cécile Finnaz, Alexandrine Hamm, Louana Lantheaume, Lionel Lauck , Aymeric Menigoz, Valentine Meylan, Rachel Millo, Romain Moullet, Jaïro Mugnai, Aurélien Oppliger, Luc Périllat, Lucas Peyronel, Thomas Riera, Aymeric Thomsen, Léon Tikhonov
Avec la contribution de:
Laurence Crémel - Professeure HES, Valérie Hoffmeyer - Intervenante, Nicolas Orange - Maître d'enseignement HES, Maëlle Proust - Assistante HES, en Architecture du paysage