Stratosense, la sonde environnementale stratosphérique développée par le Laboratoire d’aérodynamique et de mécanique des fluides industrielles (Professeur Patrick Haas) et le Laboratoire d’électronique (Professeur Nicola Giandomenico) d’HEPIA, a débuté sa phase de tests en vol.
Il s’agit d’un mandat industriel comprenant le développement et la production. Une approche multidisciplinaire, basée sur des tests expérimentaux réalisés dans la soufflerie du Pont-Butin et des calculs de simulations d’écoulement de type CFD (ou MFN : mécanique des fluides numérique), a conduit au dimensionnement de ce planeur sonde sans moteur. La partie électronique est constituée d’un autopilote de guidage réalisé par HEPIA et d’une charge utile (système de mesures) développée par l’Université de Leuven en Belgique.
Ce planeur sera à même d’être porté jusque dans la stratosphère à une altitude de 30 km, grâce à un ballon d’hélium de 3 mètres de diamètre, puis de retourner au sol à un lieu d’atterrissage spécifique (grâce à l’autopilote). Durant son vol, comportant une dizaine de séquences, il enregistrera des données environnementales, notamment des rayonnements de champs électromagnétiques.
Un premier vol a été effectué, afin de procéder à la vérification de l’ouverture du parachute. Un deuxième vol a, quant à lui, permis de tester le largage du ballon et l’autopilotage du planeur.
Les tests de vol se poursuivent et le prototype, pouvant accueillir différentes charges utiles, pourra être livré d’ici 3 mois.