Le travail social à la recherche de nouveaux paradigmes

Inégalités sociales et environnementales

La crise financière et sociale manifeste qu’une page de l’histoire se tourne. Les mécanismes et les dispositifs de régulation traditionnels, le rôle de l’Etat social, les dépenses liées aux prestations sociales ainsi que les fondements institutionnels de l’intervention publique sont profondément remis en cause par la prégnance du néo‐libéralisme d’une part et par les mouvements sociopolitiques de la rue d’autre part. L’intervention sociale doit être repensée à l’aune de ces bouleversements, qui génèrent sentiments d’incertitude et contradictions notoires.

De fait, les mutations environnementale, économique, politique, sociale, culturelle, familiale, personnelle nécessitent une recomposition de cette intervention et une définition de nouveaux paradigmes pour les travailleurs sociaux.

Les contributions réunies dans Le travail social à la recherche de nouveaux paradigmes offrent des analyses orientées vers l’avenir du travail social. Elles ouvrent également des perspectives sur un ancrage citoyen porteur d’aspiration et de sens, qui a comme objectif la participation du plus grand nombre à la (re)construction d’une démocratie réellement soucieuse de partage du bien commun.

 

Françoise Tschopp, professeure émérite de la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) fut responsable de son centre de formation continue (CEFOC).

Joëlle Libois, docteure en sciences de l’éducation est professeure à la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) dont elle assure actuellement la Direction.

Claudio Bolzman, docteur en sociologie est professeur à la Haute école de travail social de Genève (HES-SO) et chargé de cours au Département de sociologie de l’Université de Genève.

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