Portrait

Haute école affiliée à la HES-SO, la HETS-Genève constitue un pôle de compétence dans le champ social et socio-sanitaire, en matière de formation tout au long de la vie et de recherche. Elle contribue, avec les acteurs de l’intervention sociale, de la santé et de l’éducation, au développement des cultures professionnelles, des compétences, des qualifications et de la recherche.

  • Missions
  • Valeurs
  • Organisation
  • Réseau HES-SO
  • Historique

La HETS-Genève offre un enseignement de niveau tertiaire axé sur la pratique professionnelle, permettant d’obtenir des diplômes universitaires reconnus au niveau international. Elle délivre plusieurs formations initiales :  Bachelor en Travail social, Master en Psychomotricité, Master en Travail social (en partenariat les autres hautes écoles de travail social de Suisse romande et du Tessin) et un Doctorat (en partenariat avec l’université de Neuchâtel).

Elle propose également des cours et programmes certifiants de formation continue permettant aux professionnel·le·s de se perfectionner et d’enrichir leur savoir théorique et pratique.

La HETS-Genève est reconnue pour son expertise scientifique et professionnelle, qui se fonde sur la richesse des compétences de ses chercheur·e·s, de ses enseignant·e·s et de ses nombreux partenaires de terrain. Son articulation entre recherche, enseignement et pratique professionnelle en fait un carrefour des savoirs et des idées, qui lui permet de contribuer, avec des propositions concrètes et innovantes, aux débats scientifiques et de société.

Au service de la Cité

Pour la réalisation de ses missions, la HETS-Genève s’appuie sur un large réseau de partenariats et de collaborations, avec lesquels l’école entretient des relations de proximité.

Les coopérations avec les acteurs de terrains du travail social et de la psychomotricité permettent d’offrir aux étudiant·e·s diverses modalités d’échanges et de confrontation aux enjeux de la pratique. Une large part de la formation est réalisée sur le terrain au cours de périodes de formation pratique accompagnées tant par les équipes professionnelles que par les enseignant·e·s de l’école. 

La HETS répond également aux demandes des pouvoirs publics, des institutions et des associations pour fournir des expertises ponctuelles ou élaborer en commun des projets de recherche. Elle peut également développer des programmes de formation ad hoc, adaptés à des besoins spécifiques.

Nos valeurs

La HETS est une communauté formative accueillante, porteuse de valeurs de valeurs humanistes et de rigueur créative en matière d’enseignement. Elle s’inscrit dans les principes fondamentaux visés par le travail social et la psychomotricité, dont notamment la promotion de la solidarité, le respect de la dignité et l’émancipation des personnes.

Conseil de direction

Pour remplir ses attributions, la direction de la haute école s’appuie sur un Conseil de direction, qui se prononce sur les questions concernant l’organisation, le fonctionnement et le développement de la HETS-Genève.

Organigramme

    Conseil académique

    Un Conseil académique - inscrit dans la Loi sur les HES - appuie et conseille la direction dans la définition de ses orientations stratégiques. Composé de représentant·e·s des milieux professionnels et des milieux académiques, il est garant de l'adéquation de la politique de développement de la HETS avec les besoins du terrain.

    • Alain Bolle (Président)Centre social protestant
    • Nicole Berthod-Huttin, Service de l'action sociale et de la jeunesse de la commune de Plan-les-Ouates
    • Yann Boggio, FASe
    • Claudine Burton-JeangrosUNIGE
    • Milena Chimienti, HETS, représentante du personnel d'enseignement et de recherche
    • Tiffany Gerber, HETS, représentante du personnel administratif et technique
    • Magali Ginet, EPI
    • Christophe Girod, Hospice général
    • Jérôme LaederachFondation Ensemble
    • Nicole Peccoud, HETS, représentante du corps intermédiaire
    • Maja Perret-Catipovic, Office médico-pédagogique

    Invité permanent au Conseil académique :

    • Jean-Félix Savary, HETS – Directeur

    Depuis 2002, la HETS-Genève fait partie de la HES-SO, plus grande haute école spécialisée de Suisse avec 28 écoles et 22'000 étudiant·e·s au sein de six domaines de formation.

    Elle est l’une des six hautes écoles de la HES-SO Genève, aux côtés de la Haute école d’art et de design (HEAD), la Haute école de gestion (HEG), la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA), la Haute école de musique (HEM) et la Haute école de santé (HEdS).

    Elle œuvre ainsi avec ces dernières au développement économique, socio-sanitaire, culturel et artistique de la région genevoise, en s’appuyant sur les valeurs partagées d’interdisciplinarité, d’innovation et de valorisation de la formation professionnelle.

    La HETS entretient au sein du domaine Travail social de la HES-SO des liens privilégiés avec les trois autres sites de formation en travail social de Suisse romande : la Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL), la Haute école de travail social Fribourg (HETS-FR) et la Haute Ecole et Ecole Supérieure de Travail Social (HESTS).

    Ces liens se concrétisent dans l’offre commune de Master en travail social et le développement de programmes de formation de 3ème cycle (doctorat), notamment au sein de l’Institut transdisciplinaire de travail social (ITTS), partenariat entre l'Université de Neuchâtel et la HES-SO.

    La HETS est l’héritière de plus d’un siècle d’histoire et d’expérience dans la formation en études sociales. Découvrez comment, de « l’Ecole des femmes » de 1918, elle est devenue l’un des 27 établissements du plus vaste réseau de formation professionnelle supérieure de Suisse.

    De l’Ecole des femmes à l’Institut d’études sociales (1918-1969)

    1918

    L'École d’études sociales pour femmes ouvre ses portes en octobre à la rue de l’Athénée avec vingt-sept élèves régulières et quatorze auditrices. Il s’agit d’une école privée dont les premiers pas sont accompagnés par un comité de pilotage réuni à l’initiative d’Hans Töndury.

    A son ouverture, l’École compte six sections : Protection de l’enfance, Activités sociales (qui forme les assistantes sociales), Direction d’établissements sanitaires, Enseignement ménager et professionnel féminin, Économie hôtelière, Correspondantes, secrétaires, bibliothécaires, libraires.

    1919

    Un premier homme est accueilli dans la section Secrétaires, bibliothécaires. Il faudra attendre 1951 pour qu’un homme rejoigne la section Activités sociales.

    1929

    L’École compte plus de 100 élèves.

    1957

    L’École n’est plus réservée aux femmes et un processus de changement de nom est entamé de concert avec une réorganisation de la formation. Le projet est finalisé en novembre 1959. L’École se nomme désormais officiellement École d’études sociales et est composée de quatre écoles et d’une section décentralisée : l’École de service social, l’École de bibliothécaires, l’École de laborantines médicales, l’École d’auxiliaires de médecins et le Centre de formation d’éducateurs pour l’enfance inadaptée.

    1962

    L’École de service social est complétée par l’École d’animateurs de jeunesse – renommée École d’Animateurs Socioculturels en 1968.

    1964

    L’École d’études sociale s’installe au 28 rue Prévost-Martin dans des locaux où elle se trouve toujours.

    1968

    L’École d’études sociales prend le nom d’Institut d’études sociales (IES) et créé son propre Centre de recherche sociale : le CERES.

    1969

    Création de l’École d’éducateurs spécialisés au sein de l’IES.

     
    De l’Institut d'études sociales à la Haute école de travail social (1970-2002)

    1979

    La première maison d’édition est créée au sein d’une école d’études sociales en Suisse : Les Éditions IES. Elles promeuvent la publication et la diffusion d’écrits destinés aux enseignants, étudiants et professionnels du travail social et à la politique sociale.

    1980

    L’IES inaugure un nouveau plan de formation (INTEREC), qui instaure un fort tronc commun entre l’animation socioculturelle, l’éducation spécialisée et le service social, conduisant à l’obtention d’un unique diplôme en travail social mentionnant l’option choisie.

    1985

    L’IES, jusque-là association, change de statut juridique pour devenir une fondation de droit public : la Fondation de l’Institut d’Etudes sociales.

    1995

    L’Ecole romande de psychomotricité (ERP), qui deviendra l’actuelle filière HES en Psychomotricité, intègre l’IES.

    1998

    L’Ecole supérieure d'information documentaire (ESID) quitte l'IES pour rejoindre la nouvelle Haute école de gestion affiliée à la HES-SO.

    2002

    Les premières formations HES sont délivrées à l’IES. Deux ans plus tard, l’Institut d’études sociales devient la Haute école de travail social de Genève, rattachée à la HES‑SO Genève en vertu de la loi cantonale sur les Hautes écoles spécialisées du 11 juin 2004. Elle perd son statut privé et devient une école cantonale dépendant du Département de l'instruction publique de l'Etat de Genève.

     
    Développement de la Haute école de travail social au sein de la HES-SO (2003 à ce jour)

    2005

    Poursuivant son développement, la HETS inaugure un nouveau bâtiment à la rue Pré-Jérôme 16. Ce bâtiment de cinq étages abrite un auditoire, des salles de cours, l'infothèque ainsi que les bureaux de la filière Psychomotricité.

    2014

    Au sein de la HES-SO Genève, la HETS devient un établissement public autonome. La fondation de la Haute école de travail social est dissoute.

    2020

    Le Bachelor en Psychomotricité devient un Master en Psychomotricité.

    2021

    Un nouveau plan d'études pour la filière Travail social renforce encore le rapprochement entre les métiers historiques du travail social et la mobilité professionnelle. Les études sont couronnées par l'obtention d'un diplôme en travail social, qui ne mentionne désormais plus l'option - animation, éducation, service social - choisie durant la formation.

    2024

    Les pôles Formation continue de la HETS et de la Haute école de santé sont réunis au sein d’un centre conjoint, VisionS – Formation continue Santé-Social Genève, qui investit de nouveaux locaux à la Rue de l’Encyclopédie. Cette union illustre l'engagement des deux établissements à développer des synergies en matière de formation et de développement de compétences, pour mieux répondre aux problématiques santé et sociales étroitement imbriquées sur le terrain.

     

    Source : Didier Cattin, Une école de son temps. Un siècle de formation sociale à Genève (1918-2018) . Genève : Editions ies, 2019