« Alimentation et précarité en milieu urbain, quels modèles pour l’aide alimentaire à Genève ? », tel était le thème de la journée d’atelier organisée par la plateforme de développement urbain de la HES-SO Genève, en collaboration avec le Département de la cohésion sociale (DCS) du canton de Genève.

Tenue au Pavillon Sicli le mercredi 19 mai, en présence notamment du Conseiller d’Etat Thierry Apothéloz, elle visait à identifier et rassembler les initiatives, actions et dispositifs existants sur le territoire genevois en matière d’aide alimentaire, puis à échanger pour imaginer collectivement les formes et ressources nécessaires à la coordination du réseau d’actrices et acteurs actifs sur le territoire genevois.

 En effet, l’accès à une alimentation saine et durable à toute la population, dans une perspective de santé publique et indépendamment des conditions socioéconomiques, est un enjeu central pour le territoire genevois, fortement renforcé par la crise actuelle du coronavirus et la demande croissante de l’aide alimentaire.

Cette journée d’atelier, qui a réuni de nombreuses institutions et associations dans le strict respect des règles sanitaires, a plus largement contribué aux réflexions menées par le DCS autour de l’établissement d’une stratégie territoriale concertée et d’une politique alimentaire à l’échelle cantonale.

Quelque 15'000 personnes ont pris part à l'étude 2021 sur les salaires et les compétences des diplômé-es HES de FH Suisse, l'association faîtière des diplômé-es des hautes écoles spécialisées suisses. Les résultats de l'étude révèlent que le salaire médian des diplômé-es s'élève à 99'450 francs par an pour l'ensemble de la Suisse et à 85 150 francs spécifiquement en Suisse romande.

Le calcul du salaire médian annuel de 85 150 francs en Suisse romande est basé sur les informations de 2092 répondant-es. Par secteur, toujours en Suisse romande,  il est de 75'947 francs dans la santé, 87'500 francs en travail social, 90'000 francs dans l'économie et les services. Il atteint 93'235 francs pour l'ingénierie et les technologies de l'information, alors que dans le reste du pays, ce sont les économistes qui gagnent davantage que les autres diplômé-es HES. Globalement, les branches les plus lucratives sont l’industrie pharmaceutique, la chimie ainsi que les assurances et la finance.

Postes à responsabilité

Bien que plus de 70% des personnes ayant participé à l’étude soient âgées de moins de 40 ans, elles sont presque 60% à exercer une fonction de cadre et gagnent entre 101 000 et 133 000 francs par an. Celles qui ont suivi un MAS en formation continue exercent plus
souvent une fonction de cadre (80%) que les personnes au bénéfice d’un autre diplôme. «Cette étude vient confirmer, une fois de plus, que les diplômées et diplômés des hautes écoles spécialisées jouent un rôle de premier plan dans la société et dans l’économie», se réjouit Toni Schmid, directeur de FH Suisse.

Evolution des compétences

L'étude a également examiné les compétences exigées actuellement et celles qui le seront à l’avenir. Selon les répondant-es, le rôle des connaissances spécialisées perdra en importance dans les cinq ans à venir, alors que les compétences méthodiques et sociales deviendront plus significatives.

> Davantage de détails sur le site de FH Suisse

Image : FHSuisse / Marian Blaser

Au semestre d’automne 2020, le projet Studio*, enseignement clé de la première année du Master en Design Mode et accessoires de la HEAD – Genève, a fait l’objet d’une collaboration avec la marque Bally, réputée pour son savoir-faire de la chaussure. Au cœur du projet, la création d’une collection de chaussures autour de l’ADN de la maison suisse fondée en 1851.

Les étudiant.e.s en Master Mode et accessoires ont collaboré avec l'équipe BALLY pour la création d'une collection de chaussures. Le groupe a eu la chance de visiter les riches archives de la marque conservées à Schonenwerd près de Aarau.

Fondée en Suisse en 1851, Bally, l'une des marques de luxe les plus historiques au monde, lie toujours l'héritage d'un savoir-faire artisanal à une esthétique résolument contemporaine. Depuis le début du XXe siècle, la marque s'est associée aux plus grands talents créatifs mondiaux, tels que l'illustrateur français Bernard Villemot pour la création de ses affiches publicitaires, ou Le Corbusier, Robert Mallet-Stevens ou Andrée Putman pour l'architecture de ses boutiques. 

De la présentation du brief par le brand director Morad Tabrizi à la réalisation des prototypes au sein des usines Bally en passant par la recherche en archives, le studio a permis aux 16 étudiant.e.x.s de première année de se confronter aux réalités du design en studio ainsi qu’aux attentes de l’industrie. Le projet a requis une analyse approfondie de l’identité de la marque et une prise de position des étudiant.e.x.s sur des enjeux contemporains, puis leur traduction en un design répondant également à des contraintes techniques.

Les étudiant.e.x.s ont été suivis par l’équipe créative de Bally à chaque étape du projet. Ils ont également bénéficié du soutien de Thomas Massias et Raphael Brisson du studio Arpent (Paris) sur le design de chaussure, et de Valentina Persico (design and development, Paul Smith) sur le développement technique. Les recherches du semestre ont été réunies au sein d’un photobook, réalisé sous la supervision de la graphiste Florine Bonaventure (Gentlewoman, Londres). Documentant le projet et les thèmes à l’origine des collections,  la publication combine des éléments disparates (images d’archives, scan de matières, capture d’écrans de séances de travail, etc.) en une séquence cohérente d’images.

En parallèle, sous la direction de Luke Brooks et James Theseus Books (Rottingdean Bazaar), les étudiant.e.x.s ont mené à bien la création d’une collection expérimentale de vêtements et d’accessoires, exploitant l’image et la mise en scène pour se réapproprier les thèmes développés dans le cadre du projet chaussure. Les réalisations ont été réunies sur le site https://16fairies.ch, conçu en écho aux documents d’archives retraçant la vie et les activités des employés Bally.

Cette collaboration BALLY x HEAD est le premier projet d'une collaboration à plus long terme entre BALLY et la HEAD – Genève. Les prototypes présentés ici feront indubitablement l'objet de discussions pour la réalisation de futures pièces

Le prix Innovation Hg récompense chaque année un travail de Bachelor particulièrement novateur et/ou offrant des pistes d’action concrètes dans la pratique sur une thématique en lien avec les missions de l’Hospice général. Cette année, le jury a décicé d'attribuer le prix Innovation Hg à Yasmina Broccoleri, Elodie Mercedes Vasquez et Diana Negroni pour leur travail de Bachelor vidéo intitulé : "Mon smartphone et nous, comment l'utilisation du smartphone par les jeunes pendant l'accueil libre influe-t-elle sur les interactions et le lien social?". Le prix leur a été remis le 4 mai lors du Mois de l'innovation sociale (MISO), événement organisé par l'Hospice général, du 19 avril au 14 mai. Le film peut être visionné sous le lien ci-dessous.

Le jury a salué l'approche innovante qui a été menée grâce à une immersion d'observation filmée en milieu d'accueil et une série d'interviews menés avec le public de jeunes concernés par la thématique. En plus d'être une approche liée à une thématique d'actualité, elle questionne les professionnels sur leur pratique d'accompagnement social, notamment par l'appropriation de ces nouveaux modes de communication entre les jeunes, mais également sur la notion du lien social. Nous félicitons les lauréates pour leur succès et remercions l'Hospice général, donateur de ce prix.

Le jury a également tenu à saluer la qualité du travail de Bachelor réalisé par Nadia Aziza intitulé "L'Hospice, je ne voulais pas y aller ! : Les freins et les leviers du recours à l'aide sociale à Genève" qui souligne l'importance qu'il y a de déstigmatiser le recours à l'aide sociale dans notre société et combien la qualité de l'accueil au sein des services sociaux est primordiale pour accompagner celles et ceux qui ont dû faire le pas. L'Hospice général souhaiterait ainsi soutenir la parution de ce travail.

Enfin, le jury a apprécié l'angle innovant ouvert par Patrick Calabro et Alexandre Flury autour du management dans leur travail de Bachelor "Le management : quelles influences sur la pratique professionnelle du travail social?". La thématique managériale est abordée comme un levier pour soutenir la qualité des prestations délivrées aux usagers grâce à son impact sur le bien-être des professionnels.