Une enquête réalisée à Zürich et à Genève auprès de plus de 1000 personnes met en évidence l’importance que jouent les espaces ouverts, dont les espaces verts, pour la population en prise avec la crise du Covid-19.

La Haute école technique de Rapperswil (HSR) et la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) ont mené conjointement une enquête, pour les cantons de Zürich et de Genève, sur la conduite récréative de la population pendant la crise du coronavirus. La recherche est construite sur le postulat que les espaces ouverts et verts de qualité sont importants pour faire face aux effets que la crise du Covid-19 a sur le bien-être de la population. Et le but de l’enquête est d’analyser les changements de comportements et de perceptions que la population a de ces espaces dans la phase la plus stricte du confinement, établi depuis le 17 mars. Cette enquête représentative a eu lieu pendant la semaine de Pâques du 9 au 19 avril 2020, 1022 personnes y ont répondu en ligne, dont 251 dans le canton de Genève et 771 dans le canton de Zürich (population 2,5 fois plus nombreuse).

L’étude montre que la population suit dans sa large majorité les recommandations des autorités, en demeurant, selon leur appréciation, significativement « beaucoup plus qu’avant le 17 mars » à domicile. Ce constat s’observe davantage à Genève qu’à Zürich, les conditions sanitaires y étant plus critiques.

L’enquête révèle également l’importance que prennent les espaces ouverts et verts pour faire face aux effets de la crise sur les personnes, leur santé et leur sociabilité. Les activités menées en plein air sont alors avant tout « flâner, apprécier le calme, se promener ». En particulier pour développer des émotions positives, profiter de la nature et enrichir ses journées.

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L’association LA FARCE – épicerie gratuite pour étudiant-e-s, a pour but de proposer des distributions de denrées alimentaires à caractère gratuit pour un public estudiantin qui en réclame la nécessité, de manière inconditionnelle et sans justificatif financier afin d’agir contre la précarité et le gaspillage alimentaire, créer de la solidarité et favoriser le lien social, dans une optique de durabilité. Cette association a été crée par deux étudiantes de la HETS-Genève, Orianne Greder et Mélanie Chabert, dans le cadre d'un module libre et le projet s'est développé suite à cela.

Leur projet vient d'être sélectionné par le programme U-Change 2017-2020. Ce programme vise à soutenir les projets d'étudiant-e-s des hautes écoles et universités de Suisse qui s'inscrivent dans une politique de développement durable. Au total, 19 projets avaient été soumis par la HES-SO dans le cadre de l'appel à projet de U-Change. LA FARCE fait partie des 5 projets retenus, qui seront soutenu financièrement par ce programme. La Farce a également reçu le soutien d'une fondation privée genevoise et est en attente d'autres financements. 

Quand et où est prévue l'ouverture de LA FARCE?

Un groupe de travail composé d'étudiant-e-s travaille en collaboration avec les directions de l'UNIGE et de la HES-SO depuis septembre 2019 pour la reprise du bâtiment de l'ancienne Comédie dans le but d'y ouvrir une Maison des étudiant-e-s. Si la demande devait être acceptée par la Ville de Genève, LA FARCE y trouverait ses locaux, sinon l'épicerie devra trouver un autre endroit au coeur de la cité. L'ouverture, sous réserve de la décision de la Ville concernant l'ancienne comédie, devait avoir lieu au mois de septembre 2020. Dans la situation actuelle due au COVID-19, il est cependant difficile d'imaginer une date d'ouverture exacte et celle-ci peut être repoussée selon l'évolution de la situation.

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Le Palmarès de la 51e édition du Festival Visions du Réel a été divulgué dimanche 3 mai. La HEAD est fière d’annoncer que l’un des trois filmsd’étudiant.e.s — dont deux films de diplôme Bachelor et un film de 2e année – présentés en Compétition nationale a été récompensé : 

Raphaël Holzer, diplômé Bachelor 2019 en Cinéma, a reçu une Mention spéciale du jury de la Compétition Nationale, pour son film Privé. Le jury était composé de Karim Sayad, cinéaste (Suisse, Algérie), Alessandro Stellino, Critique et programmateur (Italie), Jia Zhao, Productrice (Chine). 

Alors qu'il débute le tournage du portrait de son père, le cinéaste fait l'objet d'une filature. Eric, lui-même détective, décide de mener l'enquête avec son fils. Cet événement imprévu conduit à un but commun, rapprochant ainsi les deux hommes. Le jeu de piste devient alors le lieu d'une transmission touchante, où les souvenirs du père remontent peu à peu à la surface.

Partenaire du Festival Visions du Réel, la HEAD remet également chaque année un prix, le HEAD – Genève Postproduction Award, qui permet à un.e cinéaste de finaliser la production de son film grâce à l’infrastructure de la HEAD. Cette année, c’est Lola Arias, réalisatrice argentine, qui remporte le Prix, pour son film Reas. 

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A la demande du Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé (DSES) de la République et du canton de Genève, plus précisément du plan ORCA (organisation en cas de catastrophe et de situation exceptionnelle) de l’État de Genève, les étudiant.e.s ont réalisé une série de concepts visuels encourageant les jeunes entre 15 et 25 ans à suivre les mesures de déconfinement pour endiguer la pandémie du Covid-19. 

Une classe de deuxième année Image/Récit, option du Département de la Communication visuelle, a travaillé sur la réalisation de ces images, pensées comme des ensembles cohérents, des "familles" de visuels, autour de la distanciation sociale et de l'hygiène des mains. 

L’État de Genève a pu faire une sélection de trois projets parmi les cinq finalistes. 

Il s'agit des visuels de :

Diane Dedoyan, Communication visuelle, option Espace / Média, 2mèe année
Julietta Saccardi, Communication visuelle, option Image / Récit, 2ème année
Loris Schären, Communication visuelle, option Image / Récit, 2ème année 

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Le confinement partiel mis en œuvre pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 a fortement ralenti l’activité urbaine. Un indicateur évident en est la réduction de la circulation automobile et du bruit lié à celle-ci. En collaboration avec la startup genevoise Securaxis, une équipe de chercheurs d'HEPIA a monitoré la rue du Jura, située à proximité de l’école, mettant en évidence une diminution de moitié du trafic. Ils ont ainsi pu fournir un point de repère objectif et scientifique à l’impression de calme ressenti par la population. Une occasion unique pour établir des mesures de référence qui pourront être utiles aux politiques urbaines.

HEPIA a mis en place un prototype de système Edge-Cloud permettant de recueillir les données d’un capteur acoustique intelligent développé par la startup Securaxis. Le dispositif permet de suivre et qualifier le trafic à partir du son, grâce au couplage de l’acoustique et de l’intelligence artificielle.

La plateforme intégrée (capteur intelligent Securaxis/Edge-Cloud) existe depuis juillet 2019. Son objectif premier était de monitorer le trafic à partir du son, grâce notamment à l'intelligence artificielle (en fonction du niveau sonore que produisent les différents véhicules, le système est capable d’identifier les voitures, les motos et les camions, fournissant ainsi le nombre de véhicules par catégorie). Cette technologie offre également d’autres formes de monitoring, comme créer un radar sonore ou réguler l’éclairage public en fonction du passage des véhicules.

Avec la réduction tangible du trafic constaté dans la rue du Jura durant cette période de confinement, l'angle de recherche a momentanément été adapté pour mesurer le niveau sonore d’une ville sans trafic. Concrètement, les capteurs acoustiques intelligents de Securaxis, couplés au prototype Edge-Cloud d’HEPIA, peuvent fournir un point de repère objectif et scientifique à l’impression de calme ressenti par la population (Sur une semaine, hors week-end: 13'783 véhicules recensés avant le confinement, pour 7'178 durant le confinement). Ces valeurs pourront servir de référence pour l’élaboration de futures politiques liées au bruit.

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HEPIA a répondu positivement à une demande des HUG pour produire des respirateurs en un temps record.

La crise sanitaire actuelle se répercute de façon extrêmement violente et rapide sur les hôpitaux et il n’est pas impossible que la disponibilité du personnel et du matériel deviennent un problème majeur; notamment en ce qui concerne les ventilateurs invasifs, utilisés pour l’assistance respiratoire de patient·e·s en cure intensive et fortement sédaté·e·s.

Face à cette inquiétude, un médecin des HUG a pris les devants et contacté HEPIA il y a environ 2 semaines, avec une demande précise: pouvoir produire 20 dispositifs (ventilateurs invasifs très simples) dans un délai de 2 à 3 semaines (puis 30 de plus dans les semaines suivantes), afin de palier à un éventuel scenario catastrophe de pénurie d’appareils et d'épargner au personnel soignant d'être amené à faire des choix.

HEPIA a alors mis sur pied une équipe de professeurs et assistants de recherche dans les domaines de la conception, de la mécanique, de l’automatisme, de l’électronique, de l’informatique, mais a aussi intégré à cette équipe la startup ANGARA Technology*; spécialisée dans la mesure, le contrôle et l’automation, afin de confirmer la faisabilité d’un tel projet.

C’est chose faite, le premier prototype «GEVE» (Geneva ventilator) est prêt et a pu être testé le 8 avril 2020. La solution: automatiser un réanimateur manuel, couramment utilisé par les urgentistes, comme moyen potentiel de ventilation à plus long terme. Un accent particulier a été apporté à la fiabilité du système de motorisation et du mécanisme.

Selon nos dernières informations, le nombre de respirateurs disponibles devraient couvrir les besoins actuels et nous ne devrions pas avoir besoin d’utiliser ce type de ventilateurs. Cependant il n'est pas encore exclu, selon certains scenarii, qu'il puisse en manquer cruellement dans quelques semaines, à Genève, en Suisse, mais aussi ailleurs dans le monde.

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En accord avec les directives fédérales en matière de lutte contre la propagation du virus COVID-19, la Haute école de musique de Genève a annulé ou reporté tous les événements publics, mettant ainsi prématurément un terme à sa saison 2019-2020.

Mais s’il n’est plus possible pour l’heure d’assister à un concert public, la HEM vous propose de revenir en images sur ses multiples activités et projets. Des reportages vous emmèneront jusqu’au Brésil ou en Palestine, où la HEM collabore depuis plusieurs années avec des institutions musicales locales afin de promouvoir le partage des cultures par le biais d’échanges pédagogiques et musicaux.

De nombreux spectacles et concerts organisés par la HEM sont également disponibles dans leur intégralité pour vivre ou revivre des moments mémorables, ainsi que des films dédiés aux projets de recherche de l'école.

Partez à la découverte des films de la HEM 

Quatre soirées avec des oeuvres « rares » du Maestro sur RTS 2. Dimanches 10, 17, 24 & 31 mai 2020 dès 23h.

À l’occasion du 250ème anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven, la chaîne de télévision franco-allemande ARTE propose l’intégrale de l’œuvre du compositeur sur sa chaîne en ligne ARTE Concert tout au long de l’année 2020.

Associée au projet, la RTS a produit et réalisé en novembre dernier les captations de certaines œuvres de musique de chambre de Beethoven au Studio Ansermet à Genève. Afin de réaliser le défi d'enregistrer un marathon musical de plusieurs heures, ouvert au public, la chaîne a offert aux deux Hautes écoles de musique de Suisse romande la possibilité de proposer à leurs étudiants d'y participer. Des ensembles de musique de chambre de la HEM et de l’HEMU ont ainsi eu l’opportunité de revisiter des œuvres moins connues de Beethoven, qui sont dorénavant diffusées sur quatre dimanches d'affilée sur RTS2. Dimanches 10, 17, 24 & 31 mai 2020 dès 23h.

Découvrez la 1ère compilation du marathon Ludwig van

Revivez l’intégrale de la soirée au Studio Ansermet

Accédez au catalogue complet des œuvres de Beethoven sur Arte Concert

Ludwig van, une intégrale au fil de l’année 2020