Constellations urbaines vertes
Le coeur du projet est constitué par l'importance croissante accordée à la qualité de vie urbaine et à la santé des habitants qui ne peut plus être dissociée de l'exacerbation du phénomène d'ilot de chaleur urbain, lui-même lié au réchauffement climatique, à la conception des villes ainsi qu'à la disponibilité ou pas d'une végétation vigoureuse. Il s'agit bien d'une problématique multidisciplinaire avec en son centre le bien-être des habitants. Le projet s’attache donc à réunir non seulement diverses disciplines présentes dans les écoles de la Hes-so//Genève (hepia, heg, hets,) et unige (GE21-Nos arbres) mais également à impliquer des métiers et fonctions présents dans le groupe d'accompagnement (DGAN, SCDD, OU, PAV, DGE, OCEN, DGT, DGS) ainsi que la Ville de Genève, Carouge, Pictet & Cie., ce dernier en qualité de propriétaire foncier sensible à la thématique, des représentants d'établissements tels EMS, appartements protégés, crèches. L'interdisciplinarité permettra notamment de :
◑ Caractériser les éléments qui définissent et composent les espaces urbains (arbres, eau, matérialité sol et enveloppes, organisation spatiale) et leur influence sur le microclimat urbain et le bien-être (par hepia en collaboration avec unige, DGAN, OU, PAV, DGE).
◑ Les éléments sociaux traduits en critères et indicateurs concernant la santé et le bien-être des séniors (par hets en collaboration avec DCS et représentants milieux de la santé).
◑ Les critères et indicateurs concernant l'appropriation des espaces comme éléments porteurs de la cohésion sociale (par hets en collaboration avec DCS et représentants milieux de la santé).
◑ L'étude méta économique de données qui permettraient d'établir une corrélation entre un cadre de vie urbain de qualité et la prolongation de la vie à domicile (par heg en collaboration avec DCS, OU et représentants milieux de la santé). L’équipe de recherche aura pour objectif de développer un instrument opérationnel transversal (par exemple sous forme de lignes guide) permettant aux acteurs institutionnels et privés impliqués dans les projets urbains d'être guidés dans la prise en compte des changements climatiques attendus à l'horizon de 20-40 ans dans les projets qui s'étudient aujourd'hui.