UTOPIES, Quels sont les apports et limites des utopies en travail social
Soutenance du travail de Bachelor de Madame Elise DENBY, orientation Education sociale (FTP-21), Monsieur Kilian GOTHUEY, orientation Animation socioculturelle (FTP-21), Monsieur Eliott PRETI, orientation Animation socioculturelle (FTP-21) & Monsieur Yohan RABOUD, orientation Animation socioculturelle (FTP-21).
UTOPIES
Quels sont les apports et limites des utopies en travail social
Ce travail explore le concept d’utopie dans le cadre du travail social, en tant que notion impactant les travailleurs et les travailleuses et leurs pratiques. Nous commençons par une introduction méthodologique pour situer le cadre de notre travail.
Puis nous exposons des apports théoriques qui nous semblent intéressants et importants pour appréhender notre recherche et nourrir une réflexion sur le concept d’utopie, le concept central de ce travail. Nous présentons des éléments de définition du terme d’utopie mais aussi de concepts en lien avec ce terme, comme la dystopie, les utopies inclusives et exclusives, ou encore la notion de militance.
Pour notre recherche, nous avons fait des entretiens semi-directifs sur la base de la grille d’entretien présente en annexe. Nous avons interrogé huit personnes choisies pour leur engagement individuel important dans le domaine du travail social. Nous avons ensuite analysé ce corpus de huit entretiens pour en ressortir des éléments répondant à notre question de recherche.
Nos résultats semblent indiquer que l’utopie a plusieurs utilités possibles. C’est notamment un moteur d’engagement des individus interrogés. Elle va également servir à garder un cap cohérent dans les pratiques professionnelles en faisant office de boussole éthique. Elle peut permettre un exercice d’esprit critique de la société tout en construisant une alternative souhaitable. Néanmoins, l’image de l’utopie est négative, car opposée, dans le sens commun, au pragmatisme ou au réalisme. De plus il faut être attentif à la manière dont l’utopie pourrait desservir le travail social, par exemple en poussant celles et ceux qui en sont animés à l’épuisement ou en prenant trop de place face à la prise en charge de l’altérité inhérente aux métiers du care.
Nous voyons comment ces freins sont surmontés à travers une proposition de notion directement inspirée de nos entretiens, la méta-utopie, qui définit un cadre utopique adapté aux pratiques du travail social.
Ce travail de Bachelor sera présenté devant un jury composé de :
- Monsieur Paul LEMAITRE, Travailleur social auprès de Travail social hors murs (TSHM) à Genève,
- Monsieur Mikael SANTOS, Responsable de projet à Genève,
- Madame Anne PERRIARD, Directrice du travail de Bachelor et animatrice de la séance.