Les Editions ies au Salon du livre et de la presse de Genève
Salon du livre en ville | Genève, 28 octobre – 1er novembre 2020
Cinq tables rondes sont programmées avec le Social en lecture et Le Courrier dans différents endroits à Genève : La Réplique (Saint-Gervais), CIC (Grottes), Université de Genève (Uni Mail), Living-room (Chêne-Bourg). Chaque table ronde sera précédée de la lecture d’un extrait d’article publié dans La Couleur des jours, en lien avec la thématique discutée. Les lectures seront réalisées par Elisabeth Chardon et Pierre Lipschutz, co-éditeurs de la revue.
Durant le weekend, rendez-nous visite au Living-room à Chêne-Bourg
En partenariat avec le Salon du livre en ville
Avec le soutien du Canton de Vaud et de la République et canton de Genève
A suivre sur Facebook #editionsies
LE SOCIAL EN LECTURE
Programme de tables rondes et présentations d’ouvrages
La Réplique | Théâtre St-Gervais, Rue du Temple 5, 1201 Genève | Mercredi 28 octobre, 18h00
Quelle intégration en Suisse avec un statut précaire ?
Jeunes migrant·e·s en situation juridique précaire, demandeurs d’asile qui se heurtent sans cesse à des entraves, à des accusations d’abus… les réalités de l’accueil en Suisse ont été observées et analysées par une série de chercheuses et chercheurs en sciences sociales qui débattent ensemble des conditions d’intégration.
Ouvrages en discussion
Claudio Bolzman, Alexandra Felder et Antonio Fernandez, En Transition. Trajectoires de formation de jeunes migrant·e·s en situation juridique précaire, Editions ies, 2020.
Flora Di Donato, Elodie Garros, Anne Lavanchy, Pascal Mahon et Tania Zittoun, La Fabrique de l’intégration, Antipodes, 2020.
Anne-Cécile Leyvraz, Raphaël Rey, Damian Rosset et Robin Stünzi, Asile et abus. Regards pluridisciplinaires sur un discours dominant, Seismo, 2020.
Intervenant·e·s
Claudio Bolzman, sociologue, spécialiste des questions migratoires, ainsi que des parcours de vie, en particulier des transitions de la jeunesse à la vie adulte, il est professeur honoraire à la Haute école de travail social (HES-SO Genève) et l’auteur de nombreuses publications sur l’exil et l’asile, ainsi que sur les parcours de formation des enfants migrants ou issus de la migration.
Alexandra Felder, psychosociologue spécialiste des questions de parcours migratoires, des activités de personnalisation et de formation de personnes migrantes et des jeunes adultes, est chercheure à l’Institut fédéral des hautes études de formation professionnelle (IFFP) à Lausanne.
Anne Lavanchy, docteure en anthropologie – spécialisée en anthropologie politique–, est professeure à la Haute école de travail social (HES-SO Genève). Ses publications portent sur les inégalités structurelles et les rapports sociaux de sexe et de race, l’éthique et la méthodologie.
Pascal Mahon, docteur en droit, est professeur de droit constitutionnel, suisse et comparé à de l’Université de Neuchâtel. Il s’intéresse aux institutions politiques et aux droits fondamentaux de la personne, notamment dans les contextes de migration.
Raphaël Rey est doctorant en sciences humaines et sociales à l’Université de Neuchâtel. Il est également coordinateur de l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers (ODAE).
Inscription recommandée
Pour respecter les mesures sanitaires, nous vous recommandons de vous inscrire pour participer. Il suffira de vous annoncer à l'accueil.
Centre intercantonal d’information sur les croyances (CIC) | Rue Jean-J.-De-Sellon 3 | 1201 Genève | Jeudi 29 octobre, 18h30
Quelle place pour la religion dans la sphère publique ?
La pratique d’une religion dans nos sociétés européennes contemporaines suscite rarement le débat tant qu’elle se cantonne à la sphère privée. Que se passe-t-il lorsque les croyances religieuses se manifestent dans l’espace public ? Des chercheuses et chercheurs ont mené l’enquête auprès de professionnel·le·s de l’intervention sociale, à l’école, et au cœur de la cité.
Ouvrages en discussion
Andrea Rota, La Religion à l'école. Négociations autour de la présence publique des communautés religieuses, Seismo, 2017.
Daniel Verba, Anthropologie des faits religieux dans l'intervention sociale, Editions ies, 2019.
Eva Marzi (dir.), Credo. Une cartographie de la diversité religieuse vaudoise. Antipodes, 2020
Intervenant·e·s
Andrea Rota, docteur en lettres, a étudié la science des religions, l’histoire contemporaine et l’anthropologie sociale à l’Université de Fribourg. Il a travaillé à l’Université de Bayreuth et est actuellement professeur assistant en sciences des religions à l’Université de Berne.
Daniel Verba, chercheur à l’institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux contemporains (CNRS-EHESS-INSERM), il enseigne la sociologie à l’Université Paris 13-Sorbonne Paris Cité, où il est vice-président délégué aux relations internationales et référent « racisme, antisémitisme et homophobie ». Ses ouvrages et articles les plus récents portent sur les faits religieux et l’application de la laïcité dans les institutions sociales et médico-sociales.
Irene Becci, professeure à l’Institut de sciences sociales des religions à l’Université de Lausanne, a étudié la sociologie et l’anthropologie en Suisse, Italie, Allemagne et aux USA. Ses recherches et enseignements portent sur les innovations religieuses et nouvelles spiritualités avec une attention particulière aux questions de genre, d’écologie et de diversité.
Inscription recommandée
Pour respecter les mesures sanitaires, nous vous recommandons de vous inscrire pour participer. Il suffira de vous annoncer à l'accueil.
Université de Genève | Uni Mail | Boulevard du Pont d’Arve 40, 1205 Genève| salle MS150 | Vendredi 30 octobre, 18h15-20h
La politique sociale de demain
Les politiques sociales – ce filet déployé depuis près d’un siècle face aux aléas de la vieillesse, de l’invalidité ou du chômage – souffrent aujourd’hui d’un manque de reconnaissance chronique. Pourtant, elles n’ont jamais été aussi actuelles et indispensables, notamment pour faire face à l’urgence climatique et aux nouveaux risques, comme l’illustre brutalement la crise en lien avec le COVID-19.
La parution du Dictionnaire de politique sociale suisse est l’occasion de débattre de cette question cruciale, de souligner le vaste périmètre des politiques sociales en Suisse, ainsi que leur rôle déterminant dans la transition vers un monde plus durable.
Ouvrage présenté
Jean-Michel Bonvin, Valérie Hugentobler, Carlo Knöpflel, Pascal Maeder, Ueli Tecklenburg (dir.), Dictionnaire de politique sociale suisse, Seismo, 2020
Intervenant·e·s
Thierry Apothéloz est conseiller d’État chargé du Département de la cohésion sociale, canton de Genève. Éducateur social et titulaire d’un bachelor en droit, il a été conseiller administratif de Vernier entre 2003 et 2018 et président de l’Association des communes genevoises.
Jean-Michel Bonvin est Professeur de sociologie et de politique sociale à l’Institut de démographie et socio-économie de l’Université de Genève. Ses recherches portent sur les transformations contemporaines des politiques sociales et de l’emploi et sur l’innovation organisationnelle dans le secteur public.
Joëlle Libois est docteure en sciences de l’éducation, est directrice de la Haute école de travail social de (HES-SO Genève). Après une formation initiale en travail social elle s’est spécialisée en analyse du travail. Elle s’intéresse notamment aux dimensions relationnelles et affectives, à la présence à autrui comme fondements de l’activité en travail social.
Blaise Matthey est directeur général de la FER Genève et membre des comités d’economiesuisse, de l’UPS et de l’USAM. Il a été actif dans des conseils des domaines de la sécurité sociale, de la responsabilité sociale des entreprises et de l’éducation. Docteur en droit et titulaire du brevet d’avocat, il a suivi les programmes de management de l’INSEAD.
Discussion animée par Catherine Erard, journaliste RTS – La Première
Inscription recommandée
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Living-room | Chemin de la Mousse 46, 1225 Chêne-Bourg | Samedi 31 octobre, 11h
Journalistes et enseignant·e·s face à la question de la vérité
Face aux récits contradictoires d’un même évènement, aux manipulations de l’information, aux pressions, les journalistes développent des méthodes et des stratégies. Le doute est leur credo. A l’école, les enseignant·e·s doivent apprendre aux élèves à distinguer les savoirs qui demeurent « ouverts » de ceux qui sont stabilisés et crédibles. Nous invitons ces deux univers à dialoguer.
Ouvrages en discussion
Charles Heimberg, Olivier Maulini, Frédéric Mole (dir.), Le Rapport à la vérité en éducation, SSED – Université de Genève, 2020.
Gilles Labarthe, Mener l’enquête. Arts de faire, stratégies et tactiques d'investigation de journalistes, Antipodes, 2020.
Intervenant·e·s
Philippe Bach est journaliste au Courrier depuis 1993. Il a régulièrement écrit pour les rubriques suisse et genevoise, tout en s’intéressant particulièrement aux thématiques de l’écologie et de l’éducation. Corédacteur en chef depuis une année, il avait déjà occupé ce poste à plusieurs reprises auparavant.
Olivier Maulini est professeur associé à l’Université de Genève (Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation) dans le domaine « Analyse du métier d’enseignant ». Il est responsable du Laboratoire de recherche Innovation-Formation-Education (LIFE). Ses recherches portent sur les pratiques pédagogiques et les institutions scolaires, le travail, le métier et la formation des enseignants, le rapport entre les savoirs, école et société.
Gilles Labarthe est doté d’un double parcours de chercheur en ethnologie et de journaliste-reporter, spécialisé dans l’investigation. Après quatre ans passés comme correspondant à Paris pour divers médias suisses, il fonde l’agence de presse indépendante DATAS. Il est également l’auteur de plusieurs livres d’enquête sur les rapports Nord-Sud, l’exploitation et le trafic de matières premières.
Inscription recommandée
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Living-room | Chemin de la Mousse 46, 1225 Chêne-Bourg | dimanche 1er novembre, 16h00
A l’ombre de ma sœur, de mon frère
Lorsqu’un enfant est en souffrance dans une famille – en raison d’un trouble psychique ou quand survient la maladie –, ses frères et sœurs peuvent passer inaperçu·e·s, voire devenir invisibles. Que se passe-t-il pour ces fratries ? Quelle place est laissée à chaque enfant ?
Ouvrages en discussion
Marion Canevascini, Notre frère, Antipodes, 2020.
Chloé Laborde, Les Moutons blancs. Une souffrance invisible, Editions ies, 2020.
Intervenantes
Marion Canevascini, après des études de Lettres à l’Université de Fribourg où elle étudie notamment le rapport entre le texte et l’image, partage son activité entre peinture, écriture, et enseignement.
Chloé Laborde, diplômée en travail social de la Haute école de travail social (HES-SO Genève), elle est éducatrice spécialisée à l’Office médico-pédagogique auprès d’enfants avec des troubles d’apprentissage, du comportement et/ou relationnels.
Inscription recommandée
Pour respecter les mesures sanitaires, nous vous recommandons de vous inscrire pour participer. Il suffira de vous annoncer à l'accueil.
Lectures
Elisabeth Chardon, licenciée en lettres de l’Université de Genève, d’abord collaboratrice du Journal de Genève, elle a fait ensuite partie pendant près de vingt ans de la rubrique culturelle du Temps. Passionnée d’arts visuels, elle est cofondatrice et éditrice de La Couleur des jours.
Pierre Lipschutz, graphiste indépendant – spécialisé dans la création éditoriale et le design de presse – et éditeur. Il est cofondateur et directeur éditorial de La Couleur des jours.