Invitation au Salon du livre de Genève 2023

Mercredi 22 mars 2023 - Dimanche 26 mars 2023 Marion Schmitz, Rue Prévost-Martin 28, 1205, Genève, Suisse
Salon

Le Social en lecture revient au Salon du livre avec cette interrogation : «Comment faire société?»

Tables rondes et présentations d’ouvrages organisées par l’association le Social en lecture en collaboration avec Le Courrier pour aborder la diversité de nos contextes contemporains avec des questions de migration, de jeunesse, d’école de la diversité, de pédagogies alternatives, de citoyenneté et de cohabitation urbaine, et de l’héritage colonial de la Suisse. Au sein du Social en lecture, différents éditeurs romands de sciences humaines et sociales participent à la programmation de tables rondes : Éditions Antipodes, Éditions HEP-BEJUNE, Éditions ies de la HETS-Genève, Éditions Interroger l’éducation de l’UNIGE, Éditions Seismo.

Chacune de ces rencontres s’ouvre avec la lecture d’un extrait de texte publié dans le journal La Couleur des jours : c’est une manière chaleureuse d’entrer dans le sujet et de piquer la curiosité. Avec la médiation des journalistes du quotidien Le Courrier, les tables rondes permettent des croisements de regards inédits et critiques et des échanges constructifs. Ces rencontres se veulent des espaces de dialogue, ouverts et francs ; elles entretiennent ce lien précieux et vivant entre le livre et son lectorat.

Salon du livre de Genève | 22-26 mars 2023 | Palexpo - Espace débats : stand D441
mercredi 9h30-19h | jeudi 9h30-19h | vendredi 9h30- 20h
samedi 9h30-20h | dimanche 9h30-18h
>>> Accès gratuit sur inscription en ligne ou sur place

 

Extraits du programme avec les Éditions ies * :

Vendredi 24 mars 18h | Participation urbaine et citoyenne | stand D441

La densité urbaine ne cesse d’augmenter et les expériences de mixité sociale souhaitées par les politiques publiques ne vont pas de soi. Il n’est pas si aisé de faire «quartier». Quels acteurs et actrices participent? Quel pouvoir décisionnel ont les habitant·e·s en général et les jeunes en particulier? Les rites jouent-ils un rôle dans le sentiment d’appartenance à son lieu de vie?

Sur le sentier de la paix sociale, de David Teti [Éditions ies]
Cet ouvrage témoigne d’expériences et de réflexions d’un travailleur social évoluant dans une banlieue de Liège (Belgique). Par des récits et des encarts analytiques, David Teti aborde différents thèmes : la jeunesse, les rapports intergénérationnels et interculturels, les discriminations, etc. Il montre maintes façons de mener des projets avec les citoyen∙ne·s (et non pour elles et eux), y compris avec des jeunes parfois éloigné∙e·s des instances.

Créer la ville, de Fiorenza Gamba, Sandro Cattacin & Bob W. White [Les Presses de l’Université de Montréal & Seismo]
Créer la ville défend une thèse centrale : les rituels peuvent favoriser l’inclusion si l’on met l’accent sur leur communalité, sur leur aspect transformateur et sur leur convivialité. Pour démontrer cette thèse, les auteur·e·s ont analysé et comparé huit rituels urbains à Genève, Montréal et Turin. Le livre s’achève sur des recommandations aux responsables de politiques urbaines.

Forger la citoyenneté juvénile. Anthropologie d’un rituel politique, d’Isabelle Csupor, Maxime Felder & Laurence Ossipow [Antipodes]
Préoccupées par le rapport des jeunes à la vie publique, les autorités des régimes démocratiques tentent d’agir sur la citoyenneté des jeunes. En Suisse, où la démocratie directe repose en premier lieu sur l’engagement citoyen au niveau de la commune, les autorités locales organisent des promotions citoyennes, ou Jungbürgerfeier. À travers des discours, des repas, des jeux de piste, ou encore des spectacles, les jeunes qui atteignent l’âge de la majorité sont encouragé·e·s à voter, mais aussi à s’engager, voire à se révolter. Après un historique de ces rituels au XXe siècle, l’ouvrage décrit et décrypte ces cérémonies, puis donne la parole aux jeunes.

Avec David Teti, travailleur social dans le secteur de la jeunesse dans la banlieue de Liège.
Fiorenza Gamba, professeure de sociologie à l’Université de Sassari et chercheuse à l’Institut de recherche sociologique de l’Université de Genève.
Sandro Cattacin, professeur de sociologie à l’Université de Genève.
Isabelle Csupor, professeure associée à la HETSL de Lausanne.
Laurence Ossipow, professeure ordinaire HES, HES-SO à la Haute école de travail social et membre du Centre de recherches sociales.
Table ronde animée par Florent Joerin, professeur ordinaire HES à la Haute école d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud

 

Samedi 25 mars 16h | Des pédagogies alternatives | stand D441

Au début du XXe siècle, l’école fait tomber les murs de la classe et prend ses aises en plein air. Que reste-t-il de ces expériences éducatives osées? De l’Inde de Rabindranath Tagore à l’expérience d’une école lausannoise en plein air, aux classes de la diversité, ces pédagogies actives et audacieuses nous invitent à repenser l’école.

Présences de Tagore. Éveil au monde et action communautaire, de Joëlle Libois [Éditions ies]
Par-delà les cimes de la poésie de Rabindranath Tagore, Joëlle Libois pose un regard curieux et attentif sur des aspects moins connus de l’œuvre du poète. Elle sensibilise lecteurs et lectrices à sa pédagogie de l’éveil au monde, à son exigence pragmatique de justice sociale et à une conception de l’écologie marquée par la majesté de l’émerveillement. Ses nombreux engagements, dont la création d’une université internationale ouverte à la diversité des cultures, résonnent aujourd’hui à l’aune de l’intervention communautaire, de l’économie collaborative, et de la valorisation de la pluralité des modes de vie.

Une école sans classes, L’éducation scolaire en plein air à Lausanne (1907-2014), de Matthieu Vaucher [Antipodes]
En 1907, pour lutter contre la tuberculose, la Ville de Lausanne ouvre une école en plein air. Dans les années 1970, Lausanne inaugure l’école de plein air de l’Arzillier. Ce semi-internat permet à la commune de placer ses « inadaptés scolaires », des enfants qui perturbent la bonne marche des classes ordinaires. Ce livre revient sur cette aventure et questionne au travers d’une analyse sociohistorique les enjeux de l’enseignement hors les murs.

Diversifier son enseignement pour mieux différencier. Des propositions pour les degrés secondaires, de Jean-Steve Meia, Pascal Carron, Karine Dominé, François Gremion & David Zappella [Editions HEP-BEJUNE]
Vivre sa pratique professionnelle dans des classes de plus en plus hétérogènes nécessite de questionner l’enseignement dit « traditionnel » où seul « l’enseignant·e fait cours ». Et si diversifier son enseignement constituait un pendant essentiel à l’hétérogénéité? Et si varier ses pratiques amenait nombre d’avantages? Cet ouvrage propose des pratiques testées, articulées avec des résultats de la recherche en éducation.

Avec Joëlle Libois, docteure en sciences de l’éducation, ancienne directrice de la Haute école de travail social de Genève.
Matthieu Vaucher, chargé d’enseignement à la Haute école pédagogique du canton de Vaud.
David Zappella, en charge de la formation didactique des futurs enseignant∙e∙s de géographie pour les écoles du Secondaire I et II à la HEP-BEJUNE.
Table ronde animée par Christiane Pasteur, journaliste au Courrier.

Voir le programme complet du Social en lecture (à venir)

* Avec le soutien de la République et canton de Genève et de la Loterie romande