Choisir une formation dans le domaine de la santé, c’est se destiner à exercer une profession pleine d’avenir.
La Ra&D au sein de la HEdS-Genève est assurée par les chercheur·euse·s , avec le soutien de l'Institut de Recherche.
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Plus grande école de santé de Suisse romande, la HEdS-Genève est la seule à réunir cinq des sept filières du domaine Santé.
Les mauvaises odeurs sont une complication fréquente des plaies chroniques. Elles résultent de la prolifération de micro-organismes aérobies et anaérobies à la surface de la plaie qui altère les tissus sains et qui conduit à la production de tissus malodorants humides, voire nécrotiques. L'odeur de la plaie a un impact important sur la qualité de vie des patients. Les patients décrivent le fait de vivre avec une blessure chronique malodorante comme dévastateur, en particulier en ce qui concerne les interactions sociales. La clé pour remédier aux conséquences négatives des plaies malodorantes est un plan de gestion des plaies efficace basé sur une évaluation précise et globale du patient et de la plaie.
Actuellement, les traitements standards utilisés pour le traitement des plaies malodorantes sont les antibiotiques systémiques, les pansements absorbants avec ou sans charbon actif et les antimicrobiens tels que les antiseptiques appliqués localement.
L’Octenilin® est une solution de rinçage contenant une concentration très faible d’antiseptique, qui est sur le marché suisse depuis 2006 et est couramment utilisée dans les centres de traitement ambulatoire des plaies. Cette solution présente de bonnes performances dans la réduction des agents pathogènes se fixant sur les plaies (biofilm) et possède d’excellentes propriétés hydratantes. Toutefois, il n’existe pas de preuves scientifiques démontrant l'efficacité d'Octenilin® dans la réduction de l'odeur des plaies malodorantes.
Dans cette étude pilote, nous proposons de documenter cette capacité en évaluant l'odeur de plaies nettoyées avec de l’Octenilin®. Au total 20 personnes avec une plaie malodorante participeront à cette étude. Elles seront traitées avec cette solution pendant 6 semaines. L’évaluation de l’odeur de la plaie sera faite une fois par semaine par l’infirmière de l’étude, mais aussi par le participant lui-même. L’évolution de la plaie en termes de cicatrisation, de présence d’infection et d’exsudat, sera aussi rapportée. Les attentes et les bénéfices retirés par le patient concernant le traitement seront aussi évalués.
En regard de ces données, l'efficacité de la solution de rinçage pourra être discutée. Les résultats de cette étude permettront aux professionnels des soins d’adapter leur pratique professionnelle afin d’optimiser la prise en charge des personnes souffrant de plaies malodorantes. Ce qui améliorera, par conséquent, la qualité de vie de ces personnes, de leur famille et des soignants.
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